Le village d’Assikoun, situé à environ trois kilomètres d’Akoupé, a été le théâtre d’un tragique incident mardi 21 mai 2024 du fait qu’un nouveau-né a trouvé la mort dans des circonstances horrifiantes impliquant sa propre mère après avoir été jeté dans les latrines.
Dame K.R., une jeune femme d’une vingtaine d’années, portait depuis neuf mois l’enfant de K.P. Déjà mère de deux enfants, elle était connue pour ses sauts d’humeur imprévisibles et ses comportements parfois alarmants.
Se plaignant souvent de devoir gérer seule sa grossesse, elle a été submergée par un violent spasme ce mardi matin, aux environs de 10 heures, alors qu’elle se trouvait seule dans la concession. Elle s’est alors dirigée vers les latrines, où, selon ses dires, le bébé serait né précipitamment avant de tomber dans la fosse des toilettes.
Malgré ses efforts pour couper le cordon ombilical et appeler à l’aide, les premiers témoins arrivés sur les lieux ont affirmé l’avoir trouvée dans un état de choc, sans le bébé. Après avoir démoli les toilettes, le corps de l’enfant a été retrouvé sans vie et inhumé aussitôt.
Convoquée par la chefferie pour élucider cette affaire macabre, dame K.R. a livré un témoignage incohérent, entrecoupé de crises de colère, semblable à une personne atteinte de démence ou possédée par des esprits malveillants.
En présence du représentant du chef, Koman Georges, du premier notable, N’dépo Kouadio, et du secrétaire, Sékébi Jean Franck, les familles réunies ont reconnu l’état psychologique instable de K.R. et ont recommandé son admission immédiate dans un service spécialisé pour des soins appropriés.
Pour exorciser ce drame et sensibiliser les jeunes filles aux dangers de tels actes, la chefferie a infligé des amendes à la famille de K.R. Elle a également exhorté les femmes enceintes à suivre des consultations prénatales régulières et, si nécessaire, à consulter des spécialistes en psychiatrie pour surmonter la dépression.
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