
Kouassi Séka Nicolas né en 1970 et Ando N’ta Vanessa, 43 ans, vivent maritalement à Danguira, l’une des cinq (5) sous-préfectures du département, située à environ 50 km d’Alépé, son chef-lieu. De cette union, sont nés sept (7) enfants.
Le premier cité a abattu la seconde avec son fusil calibre 12. Une fois son forfait accompli, avec la même arme à feu, il s’est donné la mort. Les faits se sont déroulés ce jeudi 21 juin 2018, aux environs de 6h du matin, dans ladite localité.
Kouassi Séka Apie Laetitia, l’une des filles du couple, jointe par téléphone, encore sous le choc, explique qu’avant le drame, elle s’est rendue tôt le matin (elle vit avec son époux) au domicile familial afin, dit-elle, de récupérer une ‘’corde’’ pour aller au puits comme elle le fait d’habitude. Mais une fois arrivée, contre toute attente, son père marque un refus.
Sur le chemin de retour, à quelques 50 mètres de la cour, elle entend un coup de feu. Quelques minutes après, poursuit-elle, la voix nouée, un deuxième coup de feu est entendu. Elle et de nombreuses personnes accourent pour en savoir davantage. Là, elles découvrent l’honneur. Kouassi Séka Nicolas et son épouse, Ando N’ta Vanessa, tous deux morts, gisant dans une mare de sang. Comme une traînée de poudre, la triste nouvelle prend tout le village. Mais qu’est-ce qui aurait bien pu pousser le mari à agir ainsi ?
Kouassi Séka Apie Laeticia qui dit se poser la même question, explique tout de même que depuis quelques jours, ses deux parents se disputent régulièrement et ne partagent plus la même chambre.
Pour certaines personnes également jointes par téléphone, une crise de jalousie pourrait donc être à la base de ce drame.
La brigade de gendarmerie alertée s’est rendue sur les lieux. L’enquête qu’elle va diligenter à cet effet, pourra situer les uns et les autres.
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