Après plus de 18 mois de fonctionnement, le mécanisme (Commission nationale des droits de l’homme (Cndhci)/ Forces armées de Côte d’Ivoire (Faci) de suivi des cas de violation des droits de l’homme par les militaires a décidé de dresser son bilan à mi-parcours. C’était à l’occasion d’un atelier co-organisé par ces deux structures, le jeudi 06 juin 2017, à l’état-major à Abidjan-Plateau.
A propos de cette activité, Mme Namizata Sangaré, présidente de la Cndhci a indiqué qu’il s’agit à travers cette rencontre de marquer un arrêt. Et jeter un regard rétrospectif sur le chemin parcouru pour en tirer des enseignements afin de procéder à une programmation judicieuse des actions à venir.
« L’un des plus grands défis du mécanisme, celui de sa pérennisation, appelle que nous continuions de travailler avec toujours autant de rigueur et de confiance entre la Cndhci et la grande muette afin que de nouveaux challenges tels que le renforcement de l’outil, l’internationalisation de l’expérience et bien d’autres soient relevés », a-t-elle commenté.
Dans son exposé, Monsieur Diaby Bakari, coordonnateur dudit projet a fait le point des acquis du mécanisme. Avant de justifier la tenue de cet atelier qui vise, entre autres, à adopter un rapport d’activités 2016 du mécanisme, et à identifier les perspectives à travers la conception et l’adoption du plan d’action 2017-2018 du mécanisme.
Notons que la cérémonie d’ouverture de cet atelier au Mess de l’état-major, a enregistré la présence des représentants du gouvernement, du haut commandement de l’armée, du commissaire du gouvernement, des militaires tous grades confondus, et des commissaires centraux et régionaux.
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