Les instituteurs ont repris lundi, le chemin de l’école emboîtant ainsi le pas aux autres fonctionnaires qui avaient repris le travail le vendredi dernier, après trois jours de grève décrétés par la plateforme nationale des organisations professionnelles du secteur public de Côte d’Ivoire.
Avec la reprise du service par les enseignants du primaire public, ce sont tous les fonctionnaires qui sont à leurs postes. Selon les responsables locaux de syndicats, cette reprise est relative à la suspension du mot d’ordre de grève en attendant les résultats des rencontres avec le ministre pour soit la levée définitive, soit la reconduction du mouvement.
Toutes les écoles de l’inspection de l’enseignement primaire et préscolaire de Bocanda (centre, région du N’ZI) qui regroupe les départements de Bocanda et de Kouassi –Kouassikro ont ouvert, lundi. Idem dans l’ouest, à Danané et à Guiglo où dès 7 H, dans toutes les écoles préscolaires, primaires et secondaires en passant par le Centre de formation professionnel, les cours avaient démarré.
Les cours ont également repris lundi dans toutes les écoles primaires publiques de la direction départementale de l’Education Nationale de Tiassalé notamment dans les écoles de Ndouci , Tiassalé , Sikensi et Taabo. A Kani, dans le nord, les établissements primaires publics étaient en plein cours et même certains comme Kani 1 et 4, ont reçu la visite de l’inspecteur pédagogique Kambou, venu vérifier la présence mais surtout le travail sur le terrain des enseignants.
A Sakassou, le Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits (MIDD) mobilise les instituteurs pour la reprise des cours dans tout le département, en raison de nombreuses réticences de la part des instituteurs quant à la suspension du mot d’ordre de grève. D’après le syndicat, la suspension du mot d’ordre de grève au primaire a pour objectif principal de donner une chance à la discussion avec les autorités.
Les fonctionnaires du secteur Education/Formation qui avaient marqué un arrêt de travail du 7 au 11 novembre, pour dénoncer la reforme qui baisse la pension de retraite de 30% à 50%, selon le grade du fonctionnaire. L’inter syndicale des syndicats du primaire avait aussi observé un arrêt de travail de cinq jours pour protester contre les entraves à la liberté syndicale, pour demander la suspension des cours de mercredi, mais aussi pour réclamer le paiement des stocks d’arriérés de salaire liés à la bonification indiciaire de 2009 et le reversement des Instituteurs adjoints dans la catégorie des Instituteurs ordinaires.
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