Pour ce faire, la présidente et co-fondatrice, Michelle Francine Acho, a organisé un gala, le 18 mai, à la Riviera Golf. L’objectif était de recueillir des fonds à hauteur de 100 millions de F Cfa.
« Nous ambitionnons avec notre partenaire l’Ong des enfants au cœur de notre vie, construire une école inclusive en 2025. École dans laquelle vont fréquenter des enfants handicapés intellectuels et des enfants dits "normaux". Je suis parent d’enfant en situation de handicap. Depuis 2020, nous sommes sur le terrain en Côte d’Ivoire. Nous aidons les familles qui sont confrontées au handicap. Nous avons constaté que nos enfants déficients intellectuels n’avaient pas un accueil adapté à eux », a-t-elle confié.
Pour elle, même si les politiques font beaucoup d’efforts à travers la création des pré-maternelles inclusives, il y a encore du travail à faire.
Il faut le faire ensemble. « Je veux apporter ma richesse canadienne, l’expérience du Canada. Je veux l’implanter ici. Il s’agit de mixer les cultures ivoirienne et canadienne. Ce gala vise à chercher des bailleurs qui vont nous aider à construire cette école, parce qu’on la veut efficace. Nous ne voulons pas d’une école qui va ouvrir et fermer deux jours après. C’est ensemble que nous devons relever ce défi », a-t-elle lancé.
Michelle Francine Acho a appelé à la mobilisation de tous. « Il nous faut au moins 100 millions de F Cfa pour la construction de cette école. Parce qu’une école inclusive a besoin de fauteuils roulants, d’auxiliaires de vie scolaire (Avs). Sans compter le matériel adapté pour leur apprentissage, la salle de stimulation... Si on ne prend pas soin de nos enfants en situation de handicap, c’est une société qu’on détruit. L’éducation, c’est l’avenir. On ne perd jamais à investir dans l’éducation », a-t-elle déclaré.
La marraine de l’événement, Dr Améthier Solange, la directrice de la cellule médico-sociale du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, a félicité la présidente de Oria, pour avoir pensé à ce projet.
Selon elle, cette initiative mérite d’être soutenue. « Aujourd’hui, nous avons de plus en plus d’enfants qui naissent avec des problèmes. Il faut les aider. Je souhaite que ce projet puisse faire un déclic, afin que nous puissions avoir de nombreuses écoles inclusives qui vont recevoir les enfants. Il faut aider les familles, parce que la prise en charge est lourde. Sinon les enfants vont se retrouver seuls. C’est un projet qu’on ne peut pas faire seul. On a besoin de tout le monde », a-t-elle soutenu.
La cérémonie a été meublée par des débats autour des thèmes, "Comment construire l’estime de soi dans les familles confrontées au handicap" et "Pourquoi l’inclusion des enfants autistes et déficients intellectuels dans les écoles régulières fait-elle peur ?"
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