Au cours de cette cérémonie, l’ambassadeur de l’Inde qui a également inauguré une bibliothèque, spécialisée en livres indienne s’est réjoui de ce partenariat avec les responsables de cette école, qui ont volontairement décidé d’enseigner cette langue dans leur établissement.
Au dire de l’ambassadeur, cela va permettre aux 60 élèves de 5 à 6 ans de cette école d’apprendre l’Hindi qui est la troisième langue, la plus parlée au monde, après l’anglais et le chinois. Ces livres traduits en français, en anglais et en Hindi, ont été remis au directeur administratif de la vie scolaire de l’école, Yao Kouakou Vincent.
En plus de l’apprentissage de l’Hindi, le Yoga sera aussi enseigné aux enfants de cette école. L’ambassade a mis à la disposition du groupe scolaire, un enseignant de Yoga qui dispensera les cours de l’Hindi. L’ambassade prendra en charge l’intégralité des frais de l’enseignant qui est le docteur Naresh Nadda.
Le directeur administratif de la vie scolaire du groupe scolaire a expliqué que le choix d’enseigner l’Hindi dans leur école est motivé par le fait que cette langue est largement parlée, tout comme l’anglais qui est déjà enseigné dans leur établissement. « Cette action marque l’ouverture de nos élèves sur la culture indienne et vers le monde. Nous vous rassurons que les élèves du groupe scolaire qui apprendront cette langue seront inspirés par cet exemple de coopération internationale et de partage culturel que vous représentez », a-t-il dit à l’endroit du diplomate indien.
Mandaté par l’Iepp de Bingerville, le Conseiller de la vie scolaire au ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Koli Jacques a déclaré que l’apprentissage de cette langue est « une réelle opportunité pour les enfants » de cet établissement. Car dira-t-il la langue est un véritable vecteur de communication et d’acquisition de savoirs. Parce que c’est par elle qu’on accède à la culture d’un peuple, à son mode de pensée, de vie, à ses traditions et ses valeurs. « Cette classe vous permettra d’avoir accès à leur patrimoine culturel dont la richesse n’est plus à démontrer », a fait savoir Koli Jacques. Tout en souhaitant que ce partenariat puisse s’étendre à d’autres établissements de la Côte d’Ivoire.
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