Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) en Côte d’Ivoire veut faciliter les conditions d’assistance financière aux personnes sous son mandat, par l’utilisation des moyens électroniques. Dans ce sens, l’agence onusienne a initié un projet dénommé « solution de connectivité communautaire ». Le lancement de la phase pilote dudit projet a donné lieu à un atelier au siège de l’Organisation mondiale de la santé, à Cocody-Angré.
« Le but de cet atelier est d’avoir une compréhension commune de ce qu’on appelle connectivité communautaire », a indiqué Sébastien Apatita, senior protection officer du HCR en Côte d’Ivoire. Il a donné les raisons de cette initiative. « Il s’agit de répondre aux besoins de protection des personnes relevant de la compétence du HCR », a-t-il dit. Plus précisément, « au lieu de passer par certaines procédures pour assister les bénéficiaires, on passe par le canal monétaire.
En vue de la réussite du projet, une étude préliminaire a été menée pour évaluer les risques », a-t-il rassuré. L’une des difficultés est le problème de documentation pour les réfugiés. Sébastien Apatita a sollicité la contribution de l’Oni (Office nationale d’identification) pour la mise à disposition de documents d’identité aux rapatriés et réfugiés afin de leur permettre d’ouvrir des comptes électroniques et faire des transactions. D’autant plus que le transfert monétaire doit devenir un principe en 2019.
Responsable de la Direction d’aide et d’assistance aux réfugiés et apatrides (Daara)du ministère des Affaires étrangères, Dieket Minata a félicité le HCR qui s’inscrit dans cette tendance technologique mondiale. Il a encouragé l’agence onusienne à tout mettre en œuvre pour la réussite du projet.
Les participants de l’atelier sont donc invités à réfléchir sur les moyens de faire réussir le projet
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