Les populations riveraines sont inquiètent à la suite de la réparation des voies dans certains quartiers de la commune face aux vitesses folles pratiquées par les automobilistes sur ces voies en pleine agglomération, a constaté l’AIP.
« Quand les voies étaient parsemées de crevasses et d’érosions, ils roulaient doucement et avec plus d’attention. Depuis que les voies ont été rechargées et réparées à la suite des travaux d’entretien routiers qui ont eu lieu il y a quelques mois, nous n’avons plus de repos. Ils roulent très mal et sans égards pour les riverains » s’est plaint Kidou Soro, un habitant du quartier Dioulabougou, déplorant la vitesse folle à laquelle s’adonnent motocyclistes et conducteur d’automobiles à la faveur du bon état des voies.
Aussi, pour freiner les ardeurs des chauffeurs de taxi, motocyclistes et automobilistes, les riverains ont-ils décidé de réglementer eux-mêmes la circulation par des placements de pierres et de briques brisées sur les routes. Comme une traînée de poudre, les installations anarchiques de cailloux en forme de zigzagues ont été constatées dans la quasi-totalité des rues des quartiers causant des désagréments aux usagers de la route.
« On observe des pierres qui jonchent les voies, un peu partout. À Zindel, Bromakoté, Dioulabougou, Lanviara, et plus grave, au quartier Douane. Ils nous obligent à faire des ziguezagues. Au moins si c’était des dos d’ânes, on pouvait comprendre, mais des pierres en S. C’est non seulement fatiguant mais aussi très dommageable pour les véhicules. » a déploré Ouattara Drissa, chauffeur.
« Ils roulent sans état d’âme. Les motocycles roulent mal et renversent nos enfants qui reviennent de l’école. Les automobilistes provoquent beaucoup de poussière. Nous sommes en période d’harmattan, il y a la poussière, ils nous font encaisser beaucoup de poussière » s’est défendu Koné Aboulaye, un riverain au quartier Lanviara, expliquant les raisons qui ont poussé les riverains à placer les cailloux sur les voies.
Une sorte de créneaux traditionnels qui leur permet d’avoir le contrôle de la situation face aux vitesses folles. Pour les usagers des engins à deux-roues, les pierres sont un danger car, elles peuvent provoquer une Chute.
« Je trouve qu’ils ont un peu exagéré. Si c’est la poussière qui gêne, ils sont dans leurs droits de demander aux autorités municipales de recourir aux services de la SUCAF afin leurs voies soient recouvertes de mélasse » a suggéré un motocycliste au quartier Zindel.
NB: Le titre est de la rédaction
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