Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Eugène Aka Aouélé, a lu une déclaration du gouvernement relative à la Journée internationale pour l’élimination de la fistule obstétricale, célébrée le 28 juin de chaque année.
Véritable problème de santé publique, la fistule obstétricale est, pour les femmes qui en sont victimes après un accouchement difficile, une affection gênante et dégradante. Souffrant d’une incontinence urinaire permanente, ces dernières vivent dans la honte. Elles sont bien souvent rejetées par leurs parents et la communauté. La fistule engendre également, à long terme, des complications sanitaires, telles que des infections cutanées, des troubles rénaux et des décès en l’absence de traitement.
Pour Eugène Aka Aouélé, « en dépit de ses ravages, la fistule obstétricale n’est pas une fatalité ». Le ministre ivoirien de la Santé et de l’Hygiène publique en a donné l’assurance dans la déclaration du gouvernement relative à la Journée internationale pour l’élimination de la fistule obstétricale (Jifo), célébrée le 28 juin de chaque année. Cette pathologie, a-t-il indiqué, « est évitable par la prévention, qui reste le meilleur bouclier contre sa survenue ». Les actions menées par le gouvernement ivoirien et ses partenaires en la matière ont permis de prendre gratuitement en charge 3318 femmes porteuses de fistules et de réinsérer 720 parmi elles dans des activités génératrices de revenu.
« L’Etat de Côte d’Ivoire, à travers le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, a initié plusieurs interventions visant à améliorer l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive de qualité pour toutes les femmes et surtout pour les jeunes filles. Il s’agit notamment de la mise en œuvre de la politique nationale de gratuité ciblée, de l’intensification de la Planification familiale, de l’investissement massif dans la réhabilitation et la construction de structures de santé et de la mise en œuvre du « Projet prévention et prise en charge gratuite des fistules obstétricales avec l’appui de l’Unfpa et l’Agence coréenne de coopération internationale (Koica) », a étayé Aka Aouélé.
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