C’est à cet exercice pratique que les étudiants de Master 1 du Centre universitaire de recherche et d’application en télédétection (Curat), une trentaine, se sont livrés du 15 au 20 janvier. Cette activité phare de ce centre d’excellence, logé au sein de l’université Félix Houphouët-Boigny, est baptisée l’École de terrain.
Leurs encadreurs à leur tête, les nouveaux apprenants du Curat ont été conduits sur différents sites naturels présentant des risques géologiques et d’érosion avérés.
De l’exutoire de l’Indénié à Adjamé, aux mangroves exubérantes de Sassandra en passant par la plage de sable fin de la presqu’île de Jacqueville, la grande vallée de Djorogobité et les plateaux accidentés de Bingerville, le périple fut pour le moins épuisant mais exaltant pour ces apprentis géomaticiens.
Leurs encadreurs à leur tête, les nouveaux apprenants du Curat ont été conduits sur différents sites naturels présentant des risques géologiques et d’érosion avérés.
De l’exutoire de l’Indénié à Adjamé, aux mangroves exubérantes de Sassandra en passant par la plage de sable fin de la presqu’île de Jacqueville, la grande vallée de Djorogobité et les plateaux accidentés de Bingerville, le périple fut pour le moins épuisant mais exaltant pour ces apprentis géomaticiens.
Bottes aux pieds, bloc-notes et Gps portatifs en main, casquettes et lunettes de soleil pour certains, ils suivaient dans une discipline frappante leurs encadreurs dans les méandres du trajet. Le regard enthousiaste et curieux, la soif de connaissance se lisait sur leurs visages ainsi que dans leurs attitudes.
De quoi rendre fier optimiste le Prof. Adonis Kouamé, maître de conférences en télédétection et système d’information géographique au Curat, responsable de l’École de terrain des Master 1.
« Le système Lmd se veut assez pratique et donc plus proche de la réalité du terrain. Nous sommes pleinement inscrits dans cette démarche au Curat, afin qu’à la fin de leur formation, nos étudiants aient déjà suffisamment de connaissances du terrain et qu’ils soient prêts à travailler et à faire progresser la science », a-t-il expliqué.
De quoi rendre fier optimiste le Prof. Adonis Kouamé, maître de conférences en télédétection et système d’information géographique au Curat, responsable de l’École de terrain des Master 1.
« Le système Lmd se veut assez pratique et donc plus proche de la réalité du terrain. Nous sommes pleinement inscrits dans cette démarche au Curat, afin qu’à la fin de leur formation, nos étudiants aient déjà suffisamment de connaissances du terrain et qu’ils soient prêts à travailler et à faire progresser la science », a-t-il expliqué.
Et d’ajouter : « cette sortie a pour but de leur montrer comment les outils d’observation de la terre, le spatial, pourraient être utilisés dans divers domaines et leur faire découvrir les risques environnementaux auxquels ils devront contribuer eux aussi à trouver des solutions concrètes et durables. En voyant leur détermination, cela nous rend fiers et nous rassure que la recherche dans ce domaine a encore de beaux jours en Côte d’Ivoire ».
Susciter des vocations
A Abidjan, les étudiants ont visité des ouvrages réalisés par l’État de Côte d’Ivoire pour atténuer les risques d’inondation, à l’exutoire de l’Indénié et au bassin d’excrétion Plateau-Dokui, et un site présentant des risques de glissement de terrain à Djorogobité. Sur place, ils ont été instruits sur les causes anthropiques et naturelles de la vulnérabilité de ces ouvrages et les défis de leur maintenance.
A Bingerville, ils ont découvert un site où une voie publique et des bâtisses sont submergées par le sable et autres sédiments, ce qui leur a permis de mesurer les conséquences des inondations. Là-bas, ils ont été aussi soumis à un exercice de cartographie par Gps.
A Jacqueville, située à 60 Km d’Abidjan, il était question pour eux d’étudier l’évolution de la plage avec les outils de la géomatique.
Il faut dire que la plage de cette station balnéaire, lovée entre les eaux de la lagune et celles de l’Atlantique, est l’une des plus mouvementées du Golfe de Guinée, ce qui entraîne souvent des phénomènes de submersion et d’érosion de la côte.
Susciter des vocations
A Abidjan, les étudiants ont visité des ouvrages réalisés par l’État de Côte d’Ivoire pour atténuer les risques d’inondation, à l’exutoire de l’Indénié et au bassin d’excrétion Plateau-Dokui, et un site présentant des risques de glissement de terrain à Djorogobité. Sur place, ils ont été instruits sur les causes anthropiques et naturelles de la vulnérabilité de ces ouvrages et les défis de leur maintenance.
A Bingerville, ils ont découvert un site où une voie publique et des bâtisses sont submergées par le sable et autres sédiments, ce qui leur a permis de mesurer les conséquences des inondations. Là-bas, ils ont été aussi soumis à un exercice de cartographie par Gps.
A Jacqueville, située à 60 Km d’Abidjan, il était question pour eux d’étudier l’évolution de la plage avec les outils de la géomatique.
Il faut dire que la plage de cette station balnéaire, lovée entre les eaux de la lagune et celles de l’Atlantique, est l’une des plus mouvementées du Golfe de Guinée, ce qui entraîne souvent des phénomènes de submersion et d’érosion de la côte.
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