De nombreux parents d’élèves s’expliquent mal la célébration du mardi gras dans des établissements scolaires (primaire) alors que l’école est fermée pour cause de grève qu’observent des enseignants. Ils ont exprimé leur désapprobation à Linfodrome, ce 5 mars 2019.
« Je ne suis pas d’accord avec cette manière de faire. Voici des fonctionnaires qui depuis plus d’un mois, refusent d’aller à l’école. Et subitement, pour le mardi gras, ils ont retrouvé l’amour du métier. N’est-ce pas de l’escroque ça », a interrogé un parent d’élève, à Koumassi. Il s’est plaint, pour le principe même. Pour lui, ce n’est pas la somme d’argent qui a été dépensée pour cette fête des enfants qui le dérange.
« Qu’ils sachent ce qu’ils veulent. S’ils ne veulent pas enseigner à quoi sert le mardi gras ? Ces gens-là ne voient que leurs intérêts partout. Il n’y a que l’argent qui les intéresse», a enfoncé une dame venue accompagner son fils. Un môme superbement habillé dans un pagne aux motifs « Dida ».
Un avis que ne partage pas une autre maman : « C’est une tradition. Et, malgré la situation, ils ont voulu la respecter. Il ne faut pas incendier les maîtres. Ce sont ceux qui donnent le savoir à nos enfants. On devrait se pencher sur leur situation et inviter le gouvernement à les écouter. Au fonds, c’est nous les vrais perdants de ce bras de fer ».
Pacôme Attabi, Secrétaire général de la Coordination des enseignants du second degré de Côte d'Ivoire (Cesci) que nous avons interrogé s’est dit surpris. «je n'ai connaissance de cette situation », a-t-il réagi.
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