
Le processus d'organisation du Hadj 2025 en Côte d'Ivoire, lancé le 8 janvier, suit son cours avec plusieurs étapes en parallèle. Les candidats poursuivent ainsi leur visite médicale, tandis que la prise d'empreintes biométriques a repris après une brève interruption.
Selon Sayndou Bakayoko, président de la Cellule communication du Commissariat du Hadj, tout se déroule dans l'ensemble de manière satisfaisante. Il reconnaît cependant que quelques difficultés ont été rencontrées au début, mais celles-ci ont été rapidement maîtrisées.
Un appel à la patience et à la transparence
M. Bakayoko exhorte les candidats à faire preuve de patience, notamment pour le traitement de leurs dossiers. Il rappelle également l'importance de la transparence concernant leur état de santé : « Il est primordial de ne pas cacher ses pathologies afin de garantir une meilleure prise en charge. »
La visite médicale a pour objectif d’évaluer le profil sanitaire de chaque pèlerin. « Par exemple, pour un candidat diabétique, des mesures spécifiques seront prises pour adapter son régime alimentaire. Grâce à cette étape, nous pouvons anticiper et gérer les antécédents médicaux des pèlerins », explique-t-il dans un entretien accordé à l’agence de presse Top News Africa.
Dans certains cas, si un candidat présente des problèmes de santé incompatibles avec les exigences physiques du pèlerinage, il en est informé. « Le Hadj est un voyage exigeant. Si un candidat ne remplit pas les conditions médicales nécessaires et insiste pour partir, la Commission décline toute responsabilité », prévient-il.
Reprise des opérations biométriques
La collecte des empreintes biométriques, suspendue temporairement le 11 février en raison d'un dysfonctionnement de l’application saoudienne Saudi Visa Bio, a repris le 13 février sur tous les centres dédiés.
Après l’identification des 7 000 pèlerins du contingent étatique, l'inscription des 3 000 candidats du quota privé va bientôt commencer. Le processus reste identique : identification en ligne, visite médicale et paiement. Pour les candidats du contingent étatique, le règlement se fait auprès du Trésor public, tandis que les pèlerins du secteur privé déposent leurs fonds sur un compte séquestre.
Le coût et les préparatifs du départ
Le coût du Hadj pour les pèlerins du contingent étatique reste fixé à 3 250 000 FCFA. Le premier vol vers l’Arabie Saoudite est prévu pour le 17 mai 2025.
Actuellement, les autorités se concentrent sur la gestion des dossiers individuels, la programmation des départs et la finalisation des formalités biométriques. Chaque année, des millions de fidèles accomplissent le Hadj, un des cinq piliers de l’Islam, faisant de cet événement un moment de grande ferveur religieuse et de logistique bien orchestrée.
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