Honorat De Yedagne ne fait pas partie des sympathisants de la Banque mondiale. L’ancien directeur général du groupe Fraternité Matin n’approuve surtout pas les mesures de l’institution de Breton Woods imposées aux pays africains.
« Les mesures de la Banque mondiale induisent la pauvreté. Elle a mis fin à toutes les politiques sociales et contraint les pays africains à la mendicité… », indique-t-il.
Comme Sankara
Cette position de De Yedagne rejoint celle de feu Thomas Sankara. Lors d’une réunion de l’Union africaine à Addis-Abeba, le chef de la révolution burkinabé a invité ses pairs chefs d’Etats africains à ne pas payer leurs dettes vis-à-vis de la Banque mondiale.
«Nous ne devons pas payer la dette à la Banque mondiale...Je dis ce que tous les présidents ici souhaitent mais ils n'osent pas dire. Nous ne devons pas payer parce que si nous ne payons pas, la Banque mondiale ne va pas mourir. Soyez-en sûr. Nous ne devons pas aussi payer parce que si nous payons, nous allons mourir. Soyez-en aussi sûr. Maintenant, celui qui veut payer, qu'il sorte, prenne son avion et parte verser l’argent qu’il doit à la Banque mondiale... », avait-il déclaré.
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