
La répartition des fonds d’intéressement du personnel de la justice telle que voulue par les greffiers provoque a colère des autres fonctionnaires du système judiciaire, notamment ceux des services pénitentiaires, de la protection judiciaire de l’enfance et de la jeunesse, ainsi que les fonctionnaires interministériels.
vendredi 2 mars 2018, les cinq syndicats des fonctionnaires mécontents ont organisé une conférence de presse pour faire des précisions au sujet de ce fonds. Celle-ci s’est tenue à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan.
« Nous collectifs organisons cette conférence de presse pour dénoncer le traitement partial et injuste de la question de la clé de répartition des fonds d’intéressement du personnel de la Justice par l’Union nationale des Greffiers de Côte d’Ivoire (UNAGCI) et porter un démenti à l’idée que ce sont seuls les greffiers seuls qui produisent les actes de justice », ont indiqué les responsables en début de la rencontre avec la presse. Cette action, disent-ils est consécutive à des publications de certains médias qu’ils trouvent inexactes.
Les syndicalistes dénoncent « les inégalités frustrantes et fâcheuses entre les primes perçues par les agents du même ministère et le dictat des agents des syndicats de greffiers qui, depuis 15 ans, refusent l’application du décret qui repartit lesdits fonds ».
Selon ce décret, les 15% de ces fons reviennent aux greffiers et les autres 85% aux autres agents du système judiciaire. C’est pourquoi les conférenciers affirment que la grève que les greffiers menacent de faire est dudilatoire, car les 51% de ce fonds qu’ils réclament ne reposent sur aucun texte.
D’ailleurs, le collectif des syndicats du ministère de la Justice estime que c’est par abus que le fonds en question est appelé fonds de greffe, car à la vérité « c’est l’action conjuguée des personnels de la Justice, hormis les greffiers, qui produit plus des 80% des fonds générés par la justice.
Les responsables syndicaux ont invité leurs collègues et camarades syndiqués à garder leur calme et faire confiance au garde des Sceaux, ministre de la Justice qui a décidé de régler le problème.
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