En marge du Salon international du livre (Sila) El Hadj Kamagaté Moustapha a dédicacé, le jeudi 17 avril, au Palais de la culture de Treichville (lieu du Sila) son livre intitulé : « Kamagaya- Dans l‘ombre du Blanc ».
Partagée entre autobiographie et enseignement religieux, mystique et spirituel, cette œuvre, selon l’auteur, transcende la religion et redéfinit le cadre de la parole de Dieu. Elle est adressée à l’humanité. « On parle des Musulmans et des Chrétiens, mais en réalité c’est une seule et même religion. Ce sont les pratiques qui sont différentes. Dieu l’a voulu ainsi on n’y peut rien », explique El Hadj Kamagaté Moustapha.
De la cité de l’usine Sodesucre (Ferké 1) à la ville de Ferkessédougou où il élu domicile, la vie n’a pas été du tout linéaire. Mais ce pan sera une expérience pour l’auteur. Un tableau qui met en scène Zambé, Bildé, Ali, tous des frères et sœurs et leur père, confrontés aux esprits maléfiques (sorciers), décidés à leur créer toutes les misères. Mais le don de Zambé, l’esprit vivace du père, la protection des anges et des génies de la rivière Lokpoho, sans oublier les soutiens d’Akita et du maître coranique permettent d’éviter la plupart des pièges de ces esprits maléfiques et même à éliminer certains parmis eux, malgré leur stratagème.
Pour l’auteur ce livre lui a été recommandé. « J’ai reçu à un moment de ma vie deux anges, qui ont débarqué chez moi et y ont vécu pendant deux mois environs, dans la période la crise 2002. Ils m’ont demandé d’écrire pour expliquer aux ivoiriens ce qu’est la mort. Et qu’il ne fallait pas avoir peur et qu’il ya une vie après la mort », confie-t-il. De ce fait, peut-on expliquer la mort sans pour autant parler de ce qui l’entoure ? Ce livre de 351 pages et hautement mystique parle de beaucoup de chose : la mort, la vie après la mort, le jet de sort, la sorcellerie. L’œuvre explique la base de la sorcellerie. Par exemple, comment devient-ton sorcier ? Comment faire du mal à une certaine distance sans voir la cible.
El Hadj Kamagaté Moustapha conseille aux Ivoiriens de se procurer ce roman. Car, «il parle de chacun d’entre nous sans nous nommer. Il est universel et va traverser le temps comme le Coran et la bible », soutient-il.
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