Hommage à la beauté féminine, le zaouli est inspiré par deux masques : le Blou et le Djela.
La pratique associe la sculpture, le tissage, la musique et la danse. Le zaouli est porteur de l'identité culturelle de ses détenteurs, et encourage la cohésion sociale et la préservation de l'environnement.
La transmission se déroule dans le cadre de représentations musicales et de sessions d'apprentissage.
La viabilité de la pratique est assurée, par exemple, grâce à l'organisation, par les communautés elles-mêmes, de représentations régulières et grâce à des festivals et des concours de danse entre villages.
Au plan purement artistique, le Zaouli se distingue par la finesse des traits du masque, la beauté de la danse et sa grâce qui en font un spectacle fort apprécié dans les manifestations publiques.
Adoptée par tous les villages Gouro, cette danse a accrue sa notoriété et sa pratique s'est étendue bien au-delà de la région du centre-ouest de la Côte d'Ivoire.
Le ministre ivoirien de la Culture et de la francophonie s'est réjoui qu'après la ville de Grand-Bassam, inscrite sur la liste du patrimoine Mondial Matériel en 2012 et le balafon sénoufo (djéguélé) en 2013, le Zaouli soit le troisième (3ème) bien de la Côte d'Ivoire inscrit sur la liste prestigieuse du Patrimoine Mondial de l'UNESCO.
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