Les agents de la Société nationale des opérations pétrolières de Côte d’Ivoire (Petroci) qui réclament un plan social pour la sauvegarde de leurs emplois, après la privatisation de la branche des stations-services de la structure publique au profit d’une structure privée, ont décidé de maintenir leur grève illimitée, à l’issue d’une Assemblée générale tenue lundi à la Bourse du travail à Treichville.
En effet, un accord de transfert des stations-services de Petroci au profit de la société Puma Energy a été signé le 5 mai 2017 entre les deux entités. Cet accord consacre une cession des actifs à NewCo, une structure en cours de création qui gérera ce patrimoine. La cession devrait se faire dans un « délai indicatif » de trois mois à compter de la date de signature.
Sur ce point, les agents ont exigé la mise en place d’un plan social en vue de permettre des départs négociés. Le secrétaire général du Syndicat national des travailleurs des entreprises pétrolières de Côte d’Ivoire (Syntepci), dont est affilié le personnel de Petroci Holding, Jérémie Wondjè, a menacé de durcir le ton si leurs revendications ne sont pas pris en compte.
Il a ainsi appelé tous les agents des centres emplisseurs à lever l’ancre et à « fermer le poste source de Vridi (Sud Abidjan) » servant à fournir des milliers de litres de carburant à de grandes entreprises et à des groupes industriels.
Le personnel de Petroci Holding a annoncé qu’un « piquet » sera fait mardi devant le siège de la société à partir de 9H dans le cadre de la poursuite de son mot d’ordre de grève, qui a débuté le 29 juin.
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