« Les autorisations seront déposées aux banques aujourd’hui même. Les paiements seront faits par virements bancaires (….). Pour ceux qui n’ont pas de compte bancaire, ils auront la latitude d’aller ouvrir dans une banque de leur choix », a indiqué Drissa Koné, membre du Comité de veille sur l’agro-business qui s’exprimait face à la presse.
Poursuivant, l’Administrateur séquestre a rassuré sur le fait qu’il « y’a un effort de transparence qu’on essaie de faire. C’est fait dans l’intérêt de souscripteurs ».
Le ministre de l’économie et des finances, Adama Koné a pour sa part à cette occasion annoncé que ce nouveau processus, démarre « conformément aux engagements pris par le gouvernement ivoirien ».
« Nous sommes engagés dans un processus. Le gouvernement est dans une logique, faire en sorte que la population ne perde pas tout », a soutenu M. Koné qui a révélé que « c’est une illusion que les promoteurs ont vendu au gouvernement ».
« C’était un moyen pour faire du blanchiment d’argent. Notre pays allait être épinglé comme une plaque tournante de l’argent sale, d’activités illicites », a estimé le ministre en charge de l’économie et des finances.
Par ailleurs, Adama Koné a fait remarquer que les recherches sont en cours pour retrouver d’autres actifs des sociétés d’agro-business.
Selon un document du comité de veille transmis à APA, ce sont au total 132 430 712 364 frs Cfa qui ont été recensés en terme de capital investis et l’on note 24 583 224 084 comme montant disponible sur les comptes gelés concernant 53 593 souscripteurs à rembourser.
Face à la prolifération des sociétés dites d’agrobusiness et assimilés, une étude a été menée par les services compétents de l’Etat et des acteurs du système financier, en vue de faire la lumière sur la nature des activités desdites sociétés et de cerner les risques encourus par les populations.
Le Procureur de la République saisi, a mis sous surveillance les comptes des sociétés concernées en vue de préserver les intérêts des souscripteurs.
Cette étude a révélé que ces sociétés collectent les fonds auprès des populations par appel public à l’épargne au mépris de la réglementation communautaire en vigueur qui prescrit l’autorisation préalable du Conseil Régional de l’Epargne Publique et des Marchés Financiers (CREPMF).
Il ressort également de cette étude que les retours sur investissement (RSI) promis aux souscripteurs ne sont pas payés à partir des revenus issus de la vente des récoltes mais proviennent plutôt de nouvelles souscriptions.
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