« En initiant ces journées, notre objectif est de créer un cadre d’échange entre les professionnels de la santé dans la dynamique de la prévention, la prise en charge et le traitement de l’hypertension artérielle (Hta), communément appelée le "tueur silencieux". Ainsi que d’autres pathologies connexes telles que le diabète, l’obésité ou encore l’insuffisance rénale. Cette année, le thème retenu de la Journée mondiale du cœur par l’Oms est : "Des environnements sains pour un cœur sain". Il s’inscrit dans le cadre les objectifs de l’Omd où la santé et l’environnement occupent une place importante. Pour cette journée scientifique, nous avons reçu 17 communications dans le cadre de cette plateforme de communication pluridisciplinaire. Nous voulons former des professionnels de santé capables de répondre aux besoins de la population dans la lutte contre l’Hta », explique Caroline Coulibaly, secrétaire générale de la Fondation Cœur citoyen.
« Dans le cadre de cette journée, nous avons voulu insister sur l’Hta qui est en pleine croissance en Afrique de l’ouest avec une mortalité élevée. Il convient donc de mener des actions contre le fléau qui est lourd fardeau, non seulement en termes de morbidité mais aussi pour les familles, en raison du coût de la prise en charge. Ce que nous faisons, c’est d’appliquer les recommandations internationales sur l’hypertension artérielle et de mener des programmes de lutte avec des objectifs clairs sur la prise en charge des patients », affirme Prof. Anicet Adoubi, cardiologue, chef du service de cardiologie au Chu de Bouaké et vice-président de la Société ivoirienne de cardiologie, et par ailleurs président de la Ligue ivoirienne de lutte contre l’hypertension artérielle.
Avant d’ajouter qu’il convient de multiplier les actions sur la sensibilisation des populations en les invitant au dépistage précoce, mais aussi au suivi pour ceux qui sont déclarés hypertendus, l’accessibilité des anti-hypertenseurs et la prévention par des exercices physiques, limiter le stress, éviter le surpoids.
Parlant du thème de la journée, il a indiqué que l’accent a été mis cette année sur l’environnement et la santé du cœur, car la pollution, le stress, l’urbanisation rapide, le bruit sont des facteurs qui dégradent la santé des populations et conduit aux maladies cardiovasculaires.
Dans sa communication sur le thème « Rôle de l’environnement santé physique dans la lutte contre les maladies cardiovasculaires », Dr Kamissoko Yaya, enseignant-chercheur à l’Institut national de la jeunesse et des sports (Injs), médecin-rééducateur, a souligné que pour avoir un cœur en bonne santé, il faut une hygiène alimentaire, une hygiène de vie, tant sur le plan physique qu’environnemental.
« Cela concourt à une activité physique régulière, ce qui permet de prévenir les affections chroniques du cœur et avoir un feedback régulier sur le pronostic vital. C’est pourquoi l’activité physique doit être pratiquée 1 à 3 fois par semaine pour tout individu présentant ou pas une affection cardiaque, en dehors des activités professionnelles. A laquelle doit être associée l’hygiène environnementale condition sine qua non de la qualité du cœur et des prescriptions médicamenteuses : présence d’espaces verts, absence de bruits et de pollution. »
Parlant du thème de la journée, il a indiqué que l’accent a été mis cette année sur l’environnement et la santé du cœur, car la pollution, le stress, l’urbanisation rapide, le bruit sont des facteurs qui dégradent la santé des populations et conduit aux maladies cardiovasculaires.
Dans sa communication sur le thème « Rôle de l’environnement santé physique dans la lutte contre les maladies cardiovasculaires », Dr Kamissoko Yaya, enseignant-chercheur à l’Institut national de la jeunesse et des sports (Injs), médecin-rééducateur, a souligné que pour avoir un cœur en bonne santé, il faut une hygiène alimentaire, une hygiène de vie, tant sur le plan physique qu’environnemental.
« Cela concourt à une activité physique régulière, ce qui permet de prévenir les affections chroniques du cœur et avoir un feedback régulier sur le pronostic vital. C’est pourquoi l’activité physique doit être pratiquée 1 à 3 fois par semaine pour tout individu présentant ou pas une affection cardiaque, en dehors des activités professionnelles. A laquelle doit être associée l’hygiène environnementale condition sine qua non de la qualité du cœur et des prescriptions médicamenteuses : présence d’espaces verts, absence de bruits et de pollution. »
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article