Des militaires de l’armée ivoiriennes se sont soulevés pendant 48 heures, dans plusieurs villes du pays, pour exprimer leur mécontentement, relativement à leurs conditions de travail et de vie, dont ils ont souhaité l’amélioration, en exigeant le paiement de leurs différentes primes. Pour se faire entendre, ils n’ont pas hésité à faire tonner leurs armes, à Bouaké, Daloa, Abidjan, Man, Toulepleu, etc.
Des chefs de file de ce mouvement ont manifesté leur mécontentement samedi 7 janvier 2017, aux confrères de Soir info. Selon eux, depuis décembre 2016, ils avaient déjà signalé à leur hiérarchie, leurs revendications. D’ailleurs, ils ont même révélé et dénoncé l’arrestation de plusieurs d’entre eux. « …le groupe 8400 que nous sommes, ne devrait pas être la mer à boire. En lieu et place, nos supérieurs ont procédé à l’arrestation de plusieurs de nos collègues, à savoir, trois sous-officiers de l’Unité de commandement et de soutien du bataillon d’artillerie sol sol, de la 3ème région militaire, et huit du 2ème bataillon de Daloa. Ceci ne nous a pas découragés. Nous leur avons dit que nous irons jusqu’au bout… », a-t-il expliqué.
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