Le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (Gspm) qui a sillonné différentes artères de la ville dit avoir enregistré 8 morts et au moins dix-huit blessés, évacués dans des centres médicaux. Lors de leurs différentes opérations de secours, ils ont réussi à mettre à l’abri plus de 300 personnes. Il s’agit en fait des Abidjanais qui ont été pris au piège par les eaux de ruissellement. Aucun quartier de la ville d’Abidjan n’est épargné par les inondations ni par les dégâts matériels.
A ce bilan macabre, il faut ajouter deux autres décès alors que le minicar de transport en commun (gbaka) à bord duquel ils se déplaçaient a été piégé par l’eau au premier pont de Yopougon. Si certaines personnes ont eu la vie sauve dans cet engin, eux, malheureusement n’ont pas pu être sauvés.
Un immeuble R+4 effondré
Outre les pertes en vie humaine, la pluie a aussi engendré d’importants dégâts matériels. C’est le cas d’un immeuble R+4 qui s’est effondré dans la matinée du vendredi dans la commune d’Adjamé, dans les environs de la mairie. Alors que le bâtiment menaçait de s’écrouler, les occupants ont été mis à l’abri par les pompiers avant que le pire n’arrive. Aucune perte en vie humaine n’a été déploré. Plus loin, dans la même matinée du vendredi, dans le quartier précaire dénommé Mossikro, à Attécoubé, un éboulement a touché une habitation « Sur les six habitants, cinq ont été secourus et un reste introuvable. Les services compétents sont sur place et les manœuvres de sauvetage sont en cours », signalaient des sources sécuritaires dans la mi-journée.
Les soldats du feu poursuivent la sensibilisation et les opérations de sauvetage en cette saison pluvieuse. Depuis jeudi jusqu'au vendredi à 16heures, le Gspm dénombre 40 interventions en raison des pluies diluviennes.
L’adjudant-chef Ainemon Banhie, chef du Centre de coordination des opérations et des transmissions du Gspm (Ccot), explique que trois parmi les sept personnes décédées ont été découvertes vendredi 14 juin par les soldats du feu. Deux d'entre elles ont perdu la vie à Micao, dans la commune de Yopougon, suite à un éboulement de terre sur leur domicile. Les cinq autres ont perdu la vie le jeudi. A Bingerville, un enfant d’à peine dix ans a été retrouvé mort derrière le nouveau marché de la commune. Selon l’adjudant-chef, ce dernier a été emporté par l’eau qui ruisselait avec une forte intensité. Deux personnes sont aussi mortes respectivement au niveau de l’usine de traitement d’eau à Anonkoua Kouté et au Sanctuaire marial d’Attécoubé.
A ce bilan macabre, il faut ajouter deux autres décès alors que le minicar de transport en commun (gbaka) à bord duquel ils se déplaçaient a été piégé par l’eau au premier pont de Yopougon. Si certaines personnes ont eu la vie sauve dans cet engin, eux, malheureusement n’ont pas pu être sauvés.
Un immeuble R+4 effondré
Outre les pertes en vie humaine, la pluie a aussi engendré d’importants dégâts matériels. C’est le cas d’un immeuble R+4 qui s’est effondré dans la matinée du vendredi dans la commune d’Adjamé, dans les environs de la mairie. Alors que le bâtiment menaçait de s’écrouler, les occupants ont été mis à l’abri par les pompiers avant que le pire n’arrive. Aucune perte en vie humaine n’a été déploré. Plus loin, dans la même matinée du vendredi, dans le quartier précaire dénommé Mossikro, à Attécoubé, un éboulement a touché une habitation « Sur les six habitants, cinq ont été secourus et un reste introuvable. Les services compétents sont sur place et les manœuvres de sauvetage sont en cours », signalaient des sources sécuritaires dans la mi-journée.
Les soldats du feu poursuivent la sensibilisation et les opérations de sauvetage en cette saison pluvieuse. Depuis jeudi jusqu'au vendredi à 16heures, le Gspm dénombre 40 interventions en raison des pluies diluviennes.
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