La police nationale à travers la Direction de l'Informatique et des Traces Technologiques (DITT), a été saisie par Ivoire Sépulture (IVOSEP) afin de mener une enquête sur la « prétendue photo de la dépouille de DJ Arafat » qui circule depuis le dimanche 18 août sur les réseaux sociaux. Indexée à travers de nombreuses publications, la société de pompes funèbres n’a jamais répondu.
« Nous ne voulons pas rentrer dans la polémique » affirme Jean Marc Affian, directeur d’exploitation d’IVOSEP.
En effet, face à la vague d’accusations dont elle a été victime, IVOSEP a décidé de s’en remettre à la justice en portant plainte contre X. Sur place ce lundi 19 août 2019, nous avons rencontré des agents de la DITT. Ces derniers n’ont pas voulu répondre aux questions, priorité à l’enquête.
Dans la cour de l’entreprise de pompes funèbres, un ballet incessant de visiteurs venus pour espérer voir la dépouille du célèbre artiste pour enfin se rendre compte de sa disparition. Mais personne n’y aura accès.
« On ne donne pas l’accès au corps au premier venu. Il faut l’accord des responsables du corps. Vous pouvez être une personne très proche de la victime et vous voir refuser son accès. Ça a toujours été ainsi », insiste M. Affian.
Le mercredi 14 août 2019, l’accès à la dépouille a été accordé aux parents de l’artiste en présence du responsable du corps (qui est un membre de la famille biologique) dans le respect des procédures de la société de pompes funèbres, selon l’entreprise.
Sabotage ou pas? Pour l’heure, personne ne peut ni confirmer que les images circulant sur les réseaux sociaux sont du célèbre DJ, ni indiquer leur provenance. Seuls les résultats de l’enquête pourront éclairer l’opinion publique et situer les responsabilités.
Néanmoins, une question reste sur toutes les lèvres : que gagne-t-on à publier des images de personnes décédées sur les réseaux sociaux ? La quête effrénée de « buzz » a-t-elle tué en l'ivoirien tout humanisme ?
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