Vendredi 3 novembre 2017, à Abidjan-Plateau, un concours du meilleur journaliste de lutte contre l’apatridie est lancé par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) en collaboration avec le Service d’aide et d’assistance aux réfugiés et apatrides (Saara) du ministère des Affaires étrangères de Côte d’Ivoire.
Selon Sébastien Apatita, représentant adjoint du HCR Côte d’Ivoire, la création de ce prix vise à créer une saine émulation entre les professionnels des médias sur la question de l’apatridie. Le but est de les associer, à travers leurs productions (reportages, interviews, etc) à la lutte contre ce fléau afin de satisfaire le plan d’action régional de la CEDEAO pour l’éradication de l’apatridie. Ce plan veut une éradication de l’apatridie d’ici 2024.
« Le HCR sait compter sur vos plumes, vos micros, vos caméras, votre engagement pour mener une lutte sans relâche pour donner une voix aux sans voix, un visage aux sans visage, une protection aux sans droits et éradiquer totalement l’apatridie d’ici 2024 », affirmé Sébastien Apatita, à la suite de l’Ambassadeur Djerou Ly, Secrétaire général adjoint du ministère des affaires étrangères.
Le représentant adjoint du HCR a relevé que « plus de dix (10) millions de personnes dans le monde n’appartiennent à aucun Etat ». Aussi qu’«en Afrique de l’ouest, un million de personnes sont des apatridies ou à risques en Afrique de l’Ouest ».
La cérémonie de lancement a permis la présentation officielle du Réseau des professionnels des médias pour la lutte contre l’apatridie (REPMA) présidé par le confrère Hervé Govou
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