Après cinq jours aux mains du bureau du procureur, le général Kassaraté Tiapé Edouard, témoin P11 appelé à la barre par l’Accusation dans le procès de Laurent Gbagbo et Blé Goudé est interrogé par la Défense de Laurent Gbagbo. Il se prête aux questions de Maître Altit qui a voulu d’abord savoir l’état des lieux de la gendarmerie nationale de Côte d’Ivoire avant et pendant la crise post-électorale de 2010-2011. Notamment le nombre de gendarmes, d’unités, de brigades, d’escadrons, de ratio de gendarme par habitant, de moyens, etc.
« Les gendarmes des brigades ne disposaient jamais de pistolets. Il y avait 2 ou 3 pistolets par brigade. Les escadrons avaient des kalachnikovs mais en nombre insuffisant, 10 à 15 par escadron, avec des munitions. Nous manquions de moyens de communication radio ».
Côté véhicule, le général a indiqué la pauvreté de la gendarmerie. Selon lui, les brigades et escadron n’avait qu’un pick-up et un véhicule de transport de troupes. La plupart des véhicules étant en panne, stationnés à Agban au « cimetière des voitures ». Ces véhicules n’avaient pas toujours du carburant. « De tout temps, on a des problèmes de carburant. Ça ne nous empêchait pas de faire notre travail, mais c’était très difficile. Les gendarmes étaient obligés de mettre la main à la poche pour payer des motos pour assurer le service… », a expliqué Kassaraté.
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Anonyme
En Mars, 2017 (12:03 PM)Participer à la Discussion
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