Depuis 2021, le ministère de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage a signé une convention de partenariat avec le groupe Kaydan.
Cette convention porte sur la formation et l’insertion de 600 jeunes dans neuf métiers du Btp et un métier de la télécommunication. Notamment les monteurs-raccordeurs fibres optiques, électriciens en bâtiment, maçons, carreleurs.
Après la première édition qui a permis de recruter 250 jeunes l’année dernière, 2580 candidats retenus pour le compte de la deuxième vague passent le test psychotechnique depuis quelques jours.
Le 20 septembre 2024, lors de la séance de recrutement qui a lieu au lycée technique d’Abidjan-Cocody, le sous-directeur chargé de l’entrepreneuriat, de l’insertion professionnelle et de l’auto-emploi à la Direction de l’apprentissage et de l’insertion professionnelle, Albert Kramo, a confié que cette fois-ci, ce sont 230 jeunes qui sont visés par le projet. Ce, pour un total de 2580 candidats retenus sur plus de 3700 enregistrés.
A l’en croire, le premier critère est qu’il faut être ivoirien, âgé de 20 ans au moins et 30 au maximum. Avoir un niveau minimum de la classe de 5e. « Ce sont des formations qui se font par chantiers écoles. Sur huit mois, ils feront deux mois de cours complémentaires théoriques et six mois de formation pratique du métier sur le chantier. L’objectif global est d’insérer 600 jeunes. In fine, ceux qui sont formés doivent être insérés », a-t-il expliqué.
Selon Albert Kramo, ce projet est l’une des composantes de l’École de la deuxième chance (E2c).
La formation-insertion
« Là c’est l’entreprise qui identifie ses besoins et ensemble on recrute les jeunes. On fait la formation et à la fin ils sont insérés. Tout le processus de recrutement est gratuit. Les bénéficiaires de la première vague étaient rémunérés à 60 000 F Cfa/mois par le partenaire », a-t-il précisé.
Pour rappel, le test de recrutement comporte également le volet socio-psychologique. Cela permet de voir le degré de motivation du candidat.
« Il faut déceler les freins afin de détecter les candidats les moins motivés. Cela est fait par des inspecteurs d’orientation et d’éducation. Quant au test psychotechnique, il est administré par un jury mixte dont les membres viennent de la Direction de l’apprentissage et de l’insertion professionnelle, et du groupe Kaydan », a informé le sous-directeur.
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