La Chaire Unesco Anticipation, Prospective et Territoires Durables dédiée à la prospective en Afrique noire francophone a organisé une session de renforcement de capacités des cadres du Burkina Faso.
Il s’agit en effet du renforcement de compétences de onze cadres en prospective dans la perspective de réalisation de l’étude nationale prospective Burkina Faso 2050. Cet atelier de formation s’est ouvert le lundi 26 février 2024 et se poursuivra jusqu’au mercredi 6 mars 2024, à Abidjan. Cet atelier vise à renforcer les compétences en prospective des cadres de la direction générale de l’Économie et de la Planification du Burkina Faso.
Professeur Soro Ngolo, secrétaire général pour la commission nationale ivoirienne de l’Unesco précise que l’institution mondiale en charge de l’éducation a, à son actif, l’agenda 2030 éducation, notamment l’Odd 4 qui est chargé d’évaluer cet objectif dans les différents pays.
La commission nationale accompagne les structures qui œuvrent à la formation et à l’encadrement dans les pays. « Je suis vraiment satisfait de cette collaboration surtout le fait que le ministère de l’Economie, du Plan et de la Prospective du Burkina Faso ait sollicité cette Chaire pour la formation de ses cadres. Cette chaire joue bien son rôle en formant les cadres au niveau national et international », a-t-il ajouté.
Ouédraogo Hassane, directeur de la prospective et de l’intelligence économique du Burkina Faso a indiqué que cette formation s’inscrit depuis 2005 à l’exercice d’élaboration d’une étude nationale prospective Burkina 2025, qui tire à sa fin.
Et pour cela, dit-il, il faut réécrire une nouvelle prospective. Il était donc impérieux et nécessaire de former les cadres et de renforcer leurs capacités. « Ce sont des cadres supérieurs de l’administration burkinabé qui viennent tirer parti des bonnes pratiques qui ont été faites, parce que la Côte d’Ivoire vient d’élaborer une étude prospective », a conclu Ouédraogo Hassane.
Professeur Kouassi Sylvestre, titulaire de la Chaire Unesco anticipation, prospective et territoire durable, a dit mettre l’expertise de la Chaire au bénéfice des structures de la sous-région. Pour lui, l’enjeu de la formation est de renforcer l’expertise des pays, les compétences et capacités des cadres qui seront emmenés à conduire le processus de leur étude nationale 2050. « Ils ont certes des compétences, mais la Chaire est là pour les outiller suffisamment afin de réaliser tout le processus ».
Créée en 2022, la Chaire Unesco Anticipation, Prospective et Territoires Durables a une forte expérience en matière de prospective, avec notamment la réalisation de l’étude nationale prospective Côte d’Ivoire 2040. L’accompagnement du processus de réalisation de l’étude Cedeao 2050, l’Uemoa 2040, Madagascar 2030- 2040-2063 etc.
Une expertise qui fait la fierté de l’Université Alassane Ouattara, à en croire Dr Fidèle Yoroba, vice-président en charge de la recherche, de l’innovation et des relations extérieures de cette université. « Par-dessus tout, l’honneur revient au Président de la République, Alassane Ouattara et au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique », a-t-il conclu.
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