L’Association des Écrivains de Côte d’Ivoire (AECI) a organisé le samedi 23 février 2019, sa traditionnelle rentrée littéraire à la Bibliothèque Nationale à Abidjan Plateau. Une cérémonie ouvrant la saison des activités de l’association, selon le président des écrivains.
‘’De l’Hyperproductisme au Libéralisme à visage humain, l’écrivain un Laissé pour Compte ?’’ Tel était le thème retenu pour cette rentrée littéraire sur lequel s’est prononcé, le Docteur Paul Will Ademon. Pour lui, le fait que la musique et la danse urbaine soient surreprésentées dans le milieu culturel ivoirien, bien qu’elles brillent très souvent par la vacuité de leur contenu sémantique, une place de choix devrait être accordée à la littérature.
Lui succédant, le président de l’AECI, Macaire Etty, a fait savoir que les écrivains doivent contribuer à éduquer, informer et instruire à travers leurs œuvres. « Nous sommes les ressortissants du pays de Bernard Dadié, Ahmadou Kourouma, Bernard Zadi Zahourou, Régina Yaou et cela a un sens. Écrire sans faute est la meilleure forme d’élégance », a-t-il exhorté.
A cette cérémonie, plusieurs Prix ont été décernés à des invités spéciaux à savoir, le président d’honneur de l’union des écrivains du Gabon, Joël Eric Bekalé, et la présidente de l’Association des écrivains de Guyane, Marie Gabrielle Ferraty. Et d’autres Prix à des hommes de médias faisant la promotion du livre en Côte d’Ivoire. L’intermède artistique a été assuré par Bacome Niamba, qui a su faire hurler sa voix pour exhorter les écrivains, contre vents et marées, à la production littéraire.
Cette rentrée littéraire de l’AECI ayant pour marraine, Mme Odile Pohann, s’est tenue en présence de plusieurs grandes figures de la sphère littéraire ivoirienne.
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