La salle d'honneur de l’état-major des armées de Côte d'Ivoire a abrité le mercredi 4 octobre 2017, une rencontre entre le Procureur militaire, Ange-Bernard Kessi Kouamé, Commissaire du gouvernement, et une délégation de la Commission nationale des droits de l'Homme de Côte d'Ivoire (Cndhci) comprenant, entre autres, Bakari Diaby, Ourigbalé Stéphane, chef de département droits civils et politiques.
Objectif : présenter au Procureur militaire, « les saisines des populations sur les violations des droits de l'Homme, commises par des militaires en Côte d'Ivoire ». Sur un total de 3000 cas de viols enregistrés en Côte d'Ivoire depuis 2011 où des gendarmes, policiers et soldats sont impliqués, 61 cas imputables à des militaires, ont été commis dans la seule année de 2017. Sur ces 61 cas, seulement 14 militaires ont été poursuivis, jugés et condamnés par le Tribunal militaire d'Abidjan (Tma), selon le Procureur militaire, Ange Kessi Kouamé. « Les militaires viennent au premier rang des violeurs, les policiers en deuxième position, et les gendarmes en troisième position. 14 cas de viol ont été jugés, et les condamnations prononcées vont de 4 ans à 10 ans », a encore fait savoir le Commissaire du gouvernement
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