Dans le canton Palaka, situé dans le département de Ferkessédougou, une décision forte a été prise par Ouattara Benjamin, chef du canton, pour préserver la cohésion sociale et éviter des conflits. Il a demandé, le lundi 20 janvier 2025, aux éleveurs et demandeurs d’asile possédant un nombre élevé de troupeaux de quitter la localité avant la fin du mois de janvier.
Pourquoi cette décision ?
La cohabitation entre agriculteurs et éleveurs devient de plus en plus tendue. Les dégâts sur les cultures, les conflits autour des zones de pâturage et des points d’eau, ainsi que des incidents graves tels que des agressions, des vols de bétail et de motos, et même des cas de viols, se multiplient.
« Nous ne pouvons pas rester indifférents face à cette situation. Nos parents du canton souffrent de ces tensions croissantes. Nous demandons donc à ceux qui possèdent des troupeaux de bœufs de quitter le canton pour ramener la sérénité », a insisté le chef Ouattara Benjamin.
Les éleveurs et associations s’organisent
Face à cette crise, des initiatives ont été lancées par des organisations locales. Coulibaly Amadou, coordonnateur de l’Organisation professionnelle des éleveurs du nord de la Côte d’Ivoire (OPEN-CI), a expliqué leur approche pour résoudre ces tensions :
« Nous travaillons sur un projet majeur qui vise à instaurer des outils de dialogue permanents entre les éleveurs et les autres acteurs locaux. La cohésion sociale est essentielle, et nous voulons éviter toute escalade. »
De son côté, l’Organisation professionnelle des éleveurs de Ferkessédougou (OPEF) collabore avec les autorités pour sensibiliser les éleveurs à la nécessité de trouver des solutions pacifiques.
Les autorités prennent les choses en main
Le préfet de la région du Tchologo, Jean Pierre Sory, a engagé une série de rencontres avec les autorités coutumières et les habitants du canton Palaka. Objectif : calmer les tensions et rassurer les populations.
Ces actions visent à éviter que la situation ne dégénère et à trouver un compromis qui respecte les droits des éleveurs tout en protégeant les terres et le quotidien des agriculteurs du canton.
Un appel au calme et à l’action collective
Cette décision reflète un défi auquel font face de nombreuses régions rurales : comment gérer les besoins des éleveurs et des agriculteurs tout en préservant la paix sociale ?
Et toi, que ferais-tu pour favoriser le dialogue dans une situation pareille ? Parce qu’au fond, c’est ensemble qu’on peut construire une Côte d’Ivoire unie et pacifique.
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