Très présent en Afrique de l'Est, le spécialiste du transfert d'argent WorldRemit multiplie les partenariats pour étendre son réseau en Afrique francophone. Ce 15 février, il a annoncé son association avec QuickCash, pour la Côte d'Ivoire.
Mailler le territoire, disposer du plus grand réseau possible, avec les plages d’ouverture les plus étendues. C’est tout l’objet du partenariat que le britannique WorldRemit a annoncé, ce 15 février, avoir signé avec l’ivoirien QuickCash, dans le domaine du transfert d’argent.
Ce n’est pas le premier contrat que WorldRemit, déjà allié à la Caisse nationale des caisses d’épargne (CNCE) et à la filiale locale de l’opérateur MTN, signe dans le pays. Mais pour sa cofondatrice et directrice des opérations, Catherine Wines, c’est un pas de plus vers une plus grande implantation en Afrique francophone, objectif affiché de sa société pour les prochains mois.
« Avec ce nouveau contrat, nous augmentons notre présence physique, en termes de nombre d’agences où nos clients peuvent retirer le cash que leur envoient leurs proches, mais aussi bénéficier de plages d’ouverture bien plus larges », assure-t-elle.
Cette annonce suit de peu celle l’extension du partenariat entre le britannique et le camerounais Express union à six pays d’Afrique centrale : initialement prévu, en 2016, pour le territoire du Cameroun, cet accord avait été élargi en novembre 2017 au Gabon, au Congo, au Tchad, à la Centrafrique, à la RDC et au Bénin. Et Catherine Wines annonce en avoir déjà ressenti les effets, notamment au Cameroun. « Avec Express Union, nous nous sommes alliés à une société solide et déjà bien implantée. Cela a vraiment permis de changer choses », assure-t-elle.
Croissance de 100 % sur l’Afrique francophone
L’application, qui affiche 2 millions d’utilisateurs et dont 50 % des opérations concerne l’Afrique, a débarqué sur les marchés est-africains dès sa création en 2010. « Pour l’Afrique francophone, nous avons mis plus de temps. D’abord à cause de la barrière de la langue, mais aussi parce que le marché y est plus difficile. Il y avait par exemple beaucoup de contrats d’exclusivité qui liaient les agences et nous empêchaient de nouer des partenariats avec elles », explique Catherine Wines, qui constate une « libéralisation du marché, même si les transferts d’argent vers les mobiles restent soumis à des réglementations bien plus restrictives en Afrique francophone ».
Jeune Afrique
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