Des affrontements d’une rare violence ont opposé deux groupes rivaux d’enfants en rupture avec la loi, autrement dit des microbes, de la commune de Treichville, dans la nuit du vendredi 2 au samedi 3 février 2018, selon des sources sécuritaires et sur place.
Ce combat sanglant pour le contrôle de plusieurs fumoirs dans le quartier Biafras a également nécessité l’appui de factions amies d’Abobo, d’Adjamé et d’Attecoubé sollicitées par les différentes bandes protagonistes de Treichville. Armés de gourdins, de coupe-coupes, de sabres et surtout de machettes, ces bandes d’adolescents ont semé la terreur et mis sous leur contrôle Biafras. Peu après 2 heures du matin ce samedi, les premiers affrontements débutent avec les sentinelles respectives. Les premiers renforts de part et d’autre amplifient les combats qui ne généralisent dans presque tout Biafras dont les rues avaient été coupées par les microbes.
Pendant plus d’une heure, ce sont des attaques et des ripostes avec des cris stridents de blessés. Les lèves-tôt n’osent pas mettre le nez dehors. La bande de ''San Fou la mort'' qui a enregistré plus de blessés veut jouer son va-tout au risque de perdre la face et de subir un carnage. C’est pourquoi, malgré quelques combattants en sang, il décide de se lancer dans une dernière bataille pour déloger ou faire plus de victime dans le camp de son rival dirigé par Traoré Issouf dit Beré, baron et chef. ''San Fou la Mort'' et le noyau dur réussissent à encercler Beré et ses lieutenants.
Si certains s’en sortent avec des blessures plus ou moins graves à la machette, ce n’est pas le cas du chef et baron des microbes Beré qui est victime d’une boucherie digne des films d'horreur hollywoodiens. Il se vide de son sang et meurt les instants qui suivent. À l’annonce de la mort de Beré, les deux camps se retirent en se promettant une semaine chaude. C’est l’occasion d’attirer l’attention des autorités sécuritaires sur la nécessité de relever le niveau de la sécurisation dans la zone de Biafras au risque de faire subir aux populations riveraines la rivalité ces groupes de microbes sans état d’âme.
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