Les forces de sécurité sont invitées à apporter plus de protection aux réfugiés en ne confisquant pas les documents administratifs qui leur sont délivrés par l’Office national d’identification (ONI).
L’assistant juridique chargé de l’apatridie au bureau du Service d’aide et d’assistance aux réfugiés et apatrides (SAARA) de Guiglo, Doua Bi Kouamé Arsène, l’a exprimé, mardi, au centre public de Communication à Daloa lors d’un atelier de renforcement des capacités des forces de sécurité et des autorités locales sur la protection internationale des réfugiés.
Les documents administratifs délivrés aux réfugiés en Côte d’Ivoire, a-t-il souligné, sont des actes légaux qui ne sauraient souffrir d’aucune suspicion, car « valables au même titre que la carte d’identité délivrée aux nationaux », prévenant que tout agent qui se rendrait coupable d’acte indélicat en déchirant le document administratif d’un réfugié répondra de ses actes.
La pièce d’identité du réfugié est valable pour cinq ans et a valeur de titre de séjour, précise-t-on.
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