Mme A Angèle Djohossou, la nouvelle Représentante Résidente du HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés en Côte d’Ivoire, a présenté, lundi 16 mars 2020, sa lettre de cabinet à l’occasion d’une audience accordée par M. Marcel Amon-Tanoh, Ministre des Affaires Etrangères.
Précédemment Représentante Résidente au Mali, un pays en proie à une crise humanitaire sans précédent, Mme Djohossou a une riche carrière de plus de 26 ans au HCR. Mme Djohossou est de nationalité béninoise. Elle est titulaire d’une maîtrise ès-sciences juridique de l’Université nationale du Bénin.
Elle a occupé plusieurs postes de responsabilité notamment en Guinée, en Afghanistan, au Tchad, en République Démocratique du Congo, en Mauritanie, au Burkina Faso et en Ethiopie, où elle a réussi la prouesse de négocier l’allocation de terres pour plus de 50 000 réfugiés sud-soudanais. Elle a reçu, pour cette performance, un prix d’excellence, décerné par le premier responsable de l’organisation, pour son leadership visionnaire.
Le Ministre des Affaires Etrangères a souhaité la bienvenue à la nouvelle Représentante Résidente du HCR. Il a salué le travail important effectué par le HCR pour le retour de plus de 273 000 réfugiés ivoiriens, soit plus de 91%, des pays d’asile depuis 2011. Il a réaffirmé l’accompagnement de son ministère et du Gouvernement dans l’accomplissement du mandat du HCR en Côte d’Ivoire.
« Je réitère l’engagement du HCR à continuer d’œuvrer au renforcement de la collaboration stratégique et opérationnelle avec l’Etat de Côte d’Ivoire et avec tous les partenaires. Ensemble, nous consoliderons les acquis et poursuivrons les efforts communs en vue de mettre fin à l’apatridie à l’horizon 2024 » a déclaré la nouvelle Représentante Résidente du HCR.
Elle succède à ce poste à Mohamed Askia Touré, de nationalité mauritanienne, au terme d’une mission de 6 ans en Côte d’Ivoire.
Depuis la signature d’un accord de coopération avec le Gouvernement en 1992, le HCR exerce son mandat à travers la fourniture de protection, d’assistance ainsi que la recherche de solutions durables pour les réfugiés, les rapatriés et les apatrides en Côte d’Ivoire.
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