La grève des enseignants et chercheurs des universités publiques de Côte d’Ivoire entamée depuis le 22 mai se poursuit. Notamment, dans les universités Félix Houphouët-Boigny et Nangui Abrogoua, à Abidjan, où Fratmat.info a fait la constatation.
Les portes des amphithéâtres et salles de travaux dirigés sont encore closes. Les quelques-uns ouverts sont sans enseignants, mais avec de rares étudiants assis individuellement ou par groupe de deux ou trois en train d’étudier.
Toute chose qui vient confirmer la reconduction de l’arrêt de travail à compter de ce 28 mai jusqu’au 1er juin prochain, comme annoncée par le Bureau exécutif national de la Coordination nationale des enseignants et chercheurs de Côte d’Ivoire (Ben-Cnec), par la voix de son secrétaire général, Pr N’guessan Kouamé, au cours d’une conférence de presse tenue le 26 mai.
Il avait rappelé à cette occasion que les raisons de leur débrayage qui est reconduit, portaient sur un seul point. A savoir, « la mise en place d’un cadre institutionnel pour discuter de l’indemnité de logement des enseignants du supérieur et chercheurs de Côte d’Ivoire ». Non sans solliciter cette fois-ci une rencontre avec le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly pour, selon lui, « trouver une solution durable à l’épineux problème de l’indemnité de logement qui date des années 1980 ».
Il faut signaler qu’en marge de la grève des enseignants-chercheurs, des étudiants se réclamant de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (Fesci), section ‘’Kossovo’’ basée à l’Université Nangui Abrogoua manifestaient lors de notre passage.
Ils disent, selon certains d’entre eux, « réclamer la réhabilitation des résidences universitaires, ainsi que l’amélioration de leurs conditions de travail en termes de couverture réseau internet ». Vêtus pour certains de tee-shirt à l’effigie de la Fesci-Kossovo, ils parcouraient les ruelles de l’université en chantant.
Le Centre régional des œuvres universitaires d’Abidjan-2 (CrouA 2), situé au centre de l’université a dû fermer, sûrement par crainte d’éventuels débordements. Idem pour le Centre de formation continue (Cfc), à quelques encablures de là. Au moins deux cargos des forces de police étaient visibles à l’entrée principale nord de cette université.
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