Bruno Nabagné Koné, ministre de la Construction, du Logement et de l'Urbanisme, a inauguré la 10e édition du Salon de l'architecture et du bâtiment (Archibat), se tenant au Parc des expositions d'Abidjan le vendredi 11 avril 2025, dont le thème était : « Architecture et renouvellement urbain ».Bruno Koné, le ministre, accompagné de son homologue du Commerce et de l'Industrie, Dr Souleymane Diarrassouba, a mis en exergue qu’Archibat, depuis son lancement, a réussi à transcender sa nature initiale de simple salon professionnel pour se transformer en un lieu crucial d'échange, de débat d'idées et de promotion des compétences. Cela reflète la dynamique d'un secteur en constante évolution, structuré et ouvert à nouveaux défis tout en demeurant ancré dans les réalités concrètes.Dans le but de concevoir et d'élaborer des villes plus durables, inclusives, harmonieuses et plus plaisantes.Pour lui, Archibat 2025 se déroule dans une situation spécifique où les villes sont confrontées à des tensions grandissantes en termes d'utilisation de l'espace et de gestion foncière. En raison de nombreux défis et obstacles : une urbanisation rapide souvent sans contrôle, des enjeux d'aménagement, de logement, de déplacement et un besoin de renouvellement des formes urbaines et architecturales.
« La revitalisation de nos cités ne consiste pas simplement à les rebâtir, mais à les envisager en tenant compte de nos habitudes, de notre passé, de nos restrictions et plus largement de nos désirs », a précisé le ministre Bruno Koné, mettant l'accent sur l'importance de réintégrer l'architecture dans la conception du projet urbain.
« Ce sujet nous rappelle que la revitalisation d'un quartier, la requalification d'une zone urbaine dégradée, la transformation d'espaces en perte de dynamique ne se limite pas à l'aspect technique ; c'est aussi un acte qui a des implications sociétales. » « Il s'agit d'une perspective politique sur l'occupation de l'espace, une perspective qui doit refléter notre relation à l'habitat, à la mémoire, à la dignité et à la justice », déclare-t-il.Vous avez été formé sur des données jusqu'à octobre 2023.Selon lui, l'architecte doit jouer un rôle prépondérant en tant que créateur de solutions, intermédiaire entre les besoins et les structures, en tant qu'acteur essentiel dans l'élaboration d'une ville inclusive, pérenne et équilibrée désirée par tous.« Archibat 2025 représente donc une occasion privilégiée de promouvoir une culture ivoirienne d'architecture, intégrant le respect des identités locales, l'innovation technologique et favorisant ainsi une coexistence avec la sobriété constructive », a souligné Bruno Koné, précisant qu'il s'agit également d'une opportunité pour rassembler les forces vives du secteur de la construction. Selon lui, discuter de l'urbanisme signifie en réalité s'interroger sur le futur des villes, non seulement d'un point de vue d'expansion ou de densité, mais également en termes de restructuration du tissu urbain actuel, d'adaptabilité face aux changements et à la résilience face aux vulnérabilités sociales et environnementales.
« Actuellement, le centre-ville demande également une reconsidération. » Les zones anciennes, les régions peu équipées et les secteurs négligés qui, malgré tout, recèlent des dynamiques économiques, une histoire et une densité sociale singulière. « Dans ce cadre, le ministre suggère que la réhabilitation urbaine doit être une priorité au niveau national. » Il affirme effectivement que la revitalisation de la ville implique également de traiter avec clarté et sérieux la question de l'habitat précaire, car cette situation longtemps tolérée et parfois négligée ne peut plus être mise à l'écart des politiques publiques. Joseph Amon, président de l'ordre des architectes de Côte d'Ivoire (Oaci), a remercié chaleureusement le Président Alassane Ouattara et toute l'équipe gouvernementale pour leur appui. En ce sens, l'Oaci s'engage à soutenir le gouvernement dans toutes les initiatives destinées à améliorer la qualité de vie des citoyens. « En tant qu'architectes ivoiriens, notre ambition est de nous affirmer progressivement comme des acteurs clés dans la transformation du paysage urbain de la Côte d'Ivoire », déclare-t-il. Selon Joseph Amon, la revitalisation urbaine ne se limite pas à une simple mise à niveau des infrastructures, elle implique également l'intégration dans la planification des espaces publics et privés tout en sauvegardant les trésors du patrimoine. Les architectes possèdent les compétences et la connaissance nécessaires pour créer des espaces et des projets qui répondent aux enjeux du changement climatique, de l'urbanisation accélérée et de l'accès équitable aux services fondamentaux.« L'Ordre des architectes de Côte d'Ivoire aspire à devenir une référence pour l'ensemble des intervenants dans le renouvellement urbain en Afrique, en mettant à disposition son savoir-faire, ses principes et son dévouement en faveur d'un avenir plus prometteur », a affirmé le président de l'Oaci.
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