L’on pensait le débat clos. Mais l’affaire G27 FC connait un nouveau rebondissement. L’un des protagonistes, Tapé Bahi Emile, accuse l'ex-Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (Conor Fif) de l’avoir privé de 10 millions au profit du footballeur international Yao Kouassi Gervais dit Gervinho.
"Je ne comprends pas l’attitude de la Fif. En 2020, Gervinho m’a traduit devant les instances de la faitière. Après la confrontation, Sam Etiassé (alors directeur exécutif, Ndlr) m’a donné raison. Gervinho non content, m’a conduit à la brigade de recherche à Cocody où j’ai été détenu pendant deux heures. Messieurs Salif Bictogo et Cissoko sont intervenus pour me libérer. Ensuite, Il m’a traduit en justice et j’ai gagné le procès. Le Conor m’a reconnu comme le président de G27, mais j’ai été informé seulement à 5 jours du début de championnat avec un lien. J’ai donc bataillé pour avoir 12 licences et j’ai disputé la compétition à mes propres frais. Le championnat finit, on prend mes 10 millions et on remet à Gervinho", déplore-t-il.
Qu'à cela ne tienne ! Selon Tapé Bahi, sans faire appel, Yao Kouassi Gervais a contourné la décision de justice pour tenir l’Assemblée générale du club à son insu.
"La justice a cassé la décision avec la grosse à l’appui. J’ai pris un huissier pour aller signifier cela. En dépit de tout, ils ont donné le lien à Gervinho et son groupe qui ont pris la subvention encore cette année", regrette-t-il.
Dans le souci d'équilibre, nous avons contacté Me Abbé Simon, membre influent de l'ex-Conor Fif pour en savoir davantage. Mais l'homme de droit s'est voulu assez circonspect.
"Je ne sais pas de quoi il s'agit. Voyez avec ceux qui sont là maintenant (le nouveau comité exécutif de la Fif, Ndlr), ils sauront peut-être vous en dire plus", a-t-il coupé courte.
Malheureusement pour Tapé Bahi, "ceux qui viennent d'arriver ne connaissent pas encore le dossier". Par ailleurs, nous avons tenté de joindre par téléphone un proche du camp Gervinho sans succès.
Nous y reviendrons !
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