Au cours d’une interview, une star africaine de football a fait des révélations sur ce sacrifice qu’il lui a été demandé de faire pour avoir du succès. Il s’agit d’Aristide Bancé, l’ancien attaquant des Étalons du Burkina Faso.
Dans ses propos, la star africaine a confié qu’après un match de football, un vieil homme l’a abordée pour lui proposer de le rendre célèbre, mais à condition qu’elle fasse un sacrifice. Une proposition qu’Aristide Bancé a déclinée.
Il s’est confié en ces termes :
« Juste après un match de football, j’étais dans un hôtel lorsqu’un monsieur m’a accosté de façon discrète. Il m’a dit qu’il voulait me parler de quelque chose de très important.
La soixantaine environ, il portait une chemise et une cravate. Je lui ai dit que je suis à l’écoute et il m’a avancé ses propos surprenants : « Aristide Bancé, c’est vrai que tu es un peu connu. Mais ça ne suffit pas encore. Tu as besoin de briller dans toute l’Afrique et le monde. Tu as besoin d’une gloire universelle et époustouflante.
Mais pour atteindre cette dimension et cette notoriété interplanétaire, tu ignores qu’il y a des sacrifices à faire. Et c’est en cela que je peux t’aider. Ne crois pas que tous ceux que tu vois briller et régner sur l’estrade mondiale l’ont obtenu sans un prix. Tu sais, en te conseillant un certain sacrifice, c’est possible de faire de toi un cacique du football mondial. »
C’est bizarre, mais le monsieur parlait avec une telle assurance qu’on dirait qu’il avait l’habitude de tenir ce genre de propos aux célébrités. Et certainement aussi à tous les lambdas. Il m’a remis sa carte de visite. Ensuite, il m’a tourné le dos en ajoutant qu’il attendait mon appel pour procéder à ce travail.
Pris d’un froid glacial, je suis resté de marbre, arrêté comme un arbre. C’était un monsieur très dangereux qui portait pourtant des vêtements qui ne laissaient rien soupçonner. Et en découpant en petits morceaux la carte de visite qu’il avait glissée dans ma main, je pensais alors à tous ces cœurs fragiles, ces esprits corruptibles, ces êtres manipulables qu’il lui serait aisé de dérouter, d’éconduire.
Je suis Aristide Bancé, fils de pauvre né à Williamsville dans un quartier où souvent manger du Gbofloto 100f s’est révélé vrai challenge. Mais si Dieu a permis que je joue en Allemagne, à Mayence. Pourquoi devrais-je me laisser amadouer par le diable ? Parce qu’il me promet le Real Madrid ? »
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