Les fans, les populations, accompagnées des autorités du Gouvernement et de la fédération ont réservé à accueil chaleureux à celle qui a hissé haut les couleurs de la Côte d’Ivoire.
Très émue par cette considération, l’athlète a traduit toute sa joie et sa motivation pour toujours donner le meilleur d’elle.
Face à la presse qui était également de la partie, Marie Jo est revenue sur son parcours à ces mondiaux : « Ce n’était pas vraiment facile avec la chaleur. De la série à la demi-finale c’était bien, cependant en demi, j’ai eu un problème au pied, mais comme j’étais partie pour ramener une médaille, il fallait que je me batte pour ça et j’ai eu la bronze même si ce n’est pas ce que je voulais (...) Je n’ai pas pu faire les 200m car le coach et le kiné ont vu qu’il y avait des risques et ont décidé de ne pas me faire courir. Il y a également les JO l’année prochaine et il fallait également être focalisé dessus(...) Cela m’a fait mal parce que je n’aime pas abandonner, le coach même le sais. Mais j’ai dû me résigner parce qu’il n’y avait pas moyen de faire les 200m » a-t-elle expliqué.
Pour elle, bien vrai que le niveau était élevé, mais il était tout aussi abordable.
« J’avais des chances d’avoir plus qu’une médaille de bronze, mais je suis contente. Avec 10’85 en séries, on se dit qu’en plus du haut du podium, on allait rechercher également le record d’Afrique » s’est-elle désolée, promettant néanmoins de continuer à travailler et à s’entraîner.
Elle n’était pas la seule ivoirienne à Doha. Sa sœur, Murielle Ahouré y était également et n’a pu ramener une médaille en terminant à la 5e place. Mais pour Ta Lou, en regardant la saison et les petits bobos de sa comptatriote, elle salue ce gros effort qu’elle a dû faire pour être bien classée. « Ça fait mal qu’elle n’ai pas pu monter sur les marches avec moi. Deux ivoiriennes sur le podium ça allait être génial. Mais je suis fière d’elle et elle reviendra plus forte » dira t’elle.
Actuellement à Abidjan pour voir la famille, Marie Josée Ta Lou doit retourner en occident pour d’autres examens de sa blessure qu’elle défini comme des aléas du haut niveau qui sont venus au mauvais moment. Après quoi, elle reviendra sur les bords de la lagune Ebrié pour s’entraîner afin de préparer efficacement les JO de Tokyo 2020.
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