Le sprinteur jamaïcain Usain Bolt, triple champion olympique pour la troisième fois de suite à Rio cet été, a remporté pour la sixième fois, vendredi 2 décembre le titre d’athlète masculin de l’année, décerné par la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF). Chez les dames, c’est l’Ethiopienne Almaz Ayana, championne olympique du 10 000 m à Rio avec à la clé un record du monde qui tenait depuis vingt-trois ans (29 min 17 s 45), qui a été honorée.
Recordman absolu
« C’est vraiment quelque chose d’important, a réagi Bolt, neuf fois champion olympique et onze fois champion du monde entre les épreuves individuelles (100 m, 200 m) et le relais 4 × 100 m. Quand vous devenez athlète de l’année, c’est que tout votre travail très difficile a payé. Donc gagner pour une sixième année signifie autant pour moi que la première fois », a poursuivi celui qui prendra sa retraite l’an prochain, après les Mondiaux de Londres.
La superstar mondiale de l’athlétisme, qui avait déjà réussi le triplé aux Jeux de Pékin en 2008 et de Londres en 2012, avait remporté cette distinction en 2008, 2009, 2011, 2012 et 2013. Ce nouveau titre d’athlète de l’année fait de lui le recordman absolu de la distinction.
Bolt, 30 ans, avait été retenu au sein d’une liste initiale de dix athlètes, aux côtés du Britannique Mo Farah, qui a réalisé le doublé 5 000 m-10 000 m aux derniers JO, comme quatre ans auparavant à Londres, et du Sud-Africain Wayde van Niekerk, nouveau détenteur du record du monde du 400 m (43 s 3).
Almaz Ayana sacrée chez les femmes
Outre le titre sur 10 000 m, Ayana, 24 ans, a décroché le bronze sur 5 000 m à Rio, sa seule défaite cette année. Elle avait été sélectionnée aux côtés de la Jamaïcaine Elaine Thompson, championne olympique sur 100 m et 200 m, et de la Polonaise Anita Wlodarczyk, qui détient le record du monde du lancer de marteau (82,98 m).
Les membres du conseil de l’IAAF, du public et de la famille de l’athlétisme (entraîneurs, journalistes, etc.) qui votent pour établir ce palmarès ont également distingué le sprinteur canadien Andre De Grasse et l’heptathlonienne belge Nafissatou Thiam, étoiles montantes de l’année, ou encore le coach du décathlonien Ashton Eaton, l’Américain Harry Marra.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article