« Mon message à l’endroit des Ivoiriens est un message de solidarité et de cohésion. L’équipe a connu beaucoup d’adversité, mais pour qu’elle se forge une belle arme, il faut qu’elle soit capable, ensemble, de traverser ces adversités. On a eu la COVID-19. On a eu le décès du père de Max Alain Gradel, c’est maintenant le décès du père de Badra Ali... C’est maintenant qu’on a besoin de plus de solidarité. C’est maintenant qu’on a besoin de démontrer qu’on est une nation, que nous défendons un drapeau orange, blanc et vert. Les joueurs font de leur mieux pour cela. N’oublions pas que nous sommes une équipe : les Éléphants joueurs, mais il y a aussi les Éléphants supporters. Restons une équipe, restons forts, restons solidaires. Et c’est en surmontant les difficultés, qu’on dira qu’on est fort. J’ai la conviction qu’on a une belle équipe, qu’elle est forte et qu’elle va le démontrer dans cette Can », a déclaré la présidente du Cn-Fif, Mme Mariam Dao Gabala, sur le site internet de la Fédération ivoirienne de football.
Elle a profité de cette intervention pour revenir sur le décès du père du portier ivoirien Badra Ali Sangaré. « Je suis restée à côté de lui. Je l’ai trouvé en larmes, effondré... Quand un homme ou une femme perd son père, cela le met en position de responsabilité. C’est un peu ce que j’ai pu lui communiquer comme message. Comme on dit chez nous: Yako et sois fort. Ton père est parti, mais il ne faudra pas qu’il soit parti pour rien. Sois fort parce que l’équipe a besoin de toi. La famille a besoin de toi ».
En bonne mère de famille, Mme Dao Gabala est revenue sur les méchancetés dont a été victime le joueur sur les réseaux sociaux à la suite de son erreur qui a entraîné l’égalisation de la Sierra Leone face à la Côte d’Ivoire (2-2), à quelques secondes de la fin du temps réglementaire. Un résultat qui a ajourné la qualification des Ivoiriens pour le second tour.
En bonne mère de famille, Mme Dao Gabala est revenue sur les méchancetés dont a été victime le joueur sur les réseaux sociaux à la suite de son erreur qui a entraîné l’égalisation de la Sierra Leone face à la Côte d’Ivoire (2-2), à quelques secondes de la fin du temps réglementaire. Un résultat qui a ajourné la qualification des Ivoiriens pour le second tour.
« Psychologiquement, c’était difficile pour lui. J’ai eu doublement mal pour lui quand j’ai regardé tout ce qui se passe sur la toile. On est tous amené à faire des erreurs. Mais, ce n’est pas pour autant qu’on va le livrer à la vindicte populaire. J’aimerais nous amener à plus de raison et à un peu moins de méchanceté sur internet. Je pense que la méchanceté n’apporte rien. La compassion permet à la personne de grandir, de s’en sortir et de se relever. Apprenons à être compatissants les uns envers les autres », a-t-elle affirmé dans cet entretien.
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