
Quel sentiment vous anime après l’investiture de votre Comité directeur ?
Cela montre que le taekwondo peut gérer ses crises en interne, je suis donc content. Notre bilan parle de lui-même si le peuple du taekwondo et les anciens me disent de continuer, je ne sais pas pourquoi trois ou quatre personnes avec leurs clubs disent vouloir contrarier une volonté populaire. Je suis content parce que je suis dans mon eau.
Quelles seront les priorités lors de ce mandat ?
Je ne vais pas mettre en place des chantiers sans qu’ils n’aient été conçus avec les taekwondoins, j’ai mes idées, j’ai ma vision. On peut avoir une vision qui est trop en avance par rapport aux ressources humaines, par rapport aux moyens financiers dont on dispose, donc il faut une mise à niveau de tout cela. C’est pourquoi, je dis que j’ai une matrice opérationnelle. Nous allons bientôt aller en séminaire pour dire voilà la nouvelle vision et nous allons trouver les hommes et les moyens pour réaliser cela. Déjà, je veux que le palais du taekwondo soit une réalité en deux ans. Autour du Palais du taekwondo gravite beaucoup de projets. Nous allons consolider notre position au niveau international. La fédération doit maintenant tourner sans le président parce qu’il y a une institution qui survit au président. L’autre projet, c’est le magazine de taekwondo. Je veux que le taekwondo ait son journal et que les Ligues soient des mini-fédérations. Je veux qu’il y ait un open par ligue : l’open de Yakro, l’open de Korhogo. Je suis en train de créer un ranking (classement, Ndlr) africain à partir de la Côte d’Ivoire. Vers la fin du prochain mandat, je veux que le taekwondo soit enseigné dans les écoles. Nous pensons qu’on peut y arriver.
Quel est votre message aux taekwondoins ?
Je dirai à la famille du taekwondo, regardez où nous sommes arrivés. La Corée veut nous aider à construire un Palais de taekwondo en Côte d’Ivoire, le chef de l’Etat décore les taekwondoins, la Première dame accompagne les taekwondoins dans leurs villages. Une bourse a été accordée aux taekwondoins, nous sommes donc arrivés loin déjà. Nous devons maintenant mériter cela et le consolider pour montrer que nous sommes une institution. C’est pour tout cela que j’ai dit non quand certaines personnes ont voulu perturber la famille et jeter le discrédit sur nous. Nous voulons consolider cet acquis et montrer aux Ivoiriens que le taekwondo appartient aux Ivoiriens.
Quel est aujourd’hui l’état de vos relations avec les médaillés Olympiques
Les médaillés olympiques sont nos enfants. Nous les avons entretenus et avons vu grandir. C’est vrai que nous n’étions pas contents de leurs comportements parce que nous avons entendu beaucoup de choses. Des choses fausses. Mais je peux vous rassurer aujourd’hui que je leur ai pardonnés. Pour preuve, Gbagbi Ruth est venue me voir avant de s’envoler pour l’Allemagne et je lui ai donné ma bénédiction. Je lui ai dit de transmettre ma bénédiction aussi à Cissé Cheick Sallah.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article