Il y avait comme des effluves de 2018 dans la victoire des Bleus face à l'Espagne en finale de la Ligue des nations, ce 10 octobre. Hugo Lloris qui soulève la coupe avec ses coéquipiers, Paul Pogba qui danse avec sa médaille autour du cou, Didier Deschamps qui partage une joie communicative avec son staff...
Trois ans auparavant, Benjamin Mendy participait à cette démonstration de joie collective, lui qui était reconnu comme l'un des ambianceurs du groupe.
Son quotidien est aujourd'hui bien différent, lui qui est maintenu en détention provisoire depuis le 27 août dernier à la prison HMP Altcourse de Liverpool. Le latéral gauche est soupçonné de viols et d'agressions sexuelles sur trois personnes "de plus de 16 ans", des faits qui se seraient déroulés entre octobre 2020 et août 2021 à son domicile. Derrière les barreaux, celui qui "déteste rester seul chez lui", d'après une de ses amies, vivrait l'enfer.
Un salaire loin de ce qu'il touchait à City
Contraint de se plier aux règles de cet établissement pénitentiaire, Benjamin Mendy, qui a vu sa nouvelle demande de libération sous caution par la justice britannique refusée, a été conduit dans l'aile Melling.
Un bloc pour VP ("vulnerable prisoners", NDLR), qui abrite notamment les personnes suspectées d'infractions sexuelles ou déjà condamnées, soumises aux risques d'intimidation ou d'agression de la part des autres détenus.
Le défenseur de Manchester City partage sa cellule avec un co-détenu et occupe ses journées en réalisant différentes missions (blanchisserie, assemblage de meubles de bureau, fabrication de literie ou recyclage de déchets) au sein de la prison.
L'Equipe révèle que le footballeur, comme les autres pensionnaires, toucherait "7 £ (8,20 €) par semaine" pour ces diverses activités, un montant dérisoire par rapport à son salaire hebdomadaire conséquent chez les Citizens (100.000 euros).
Le foot et ses déboulés dans le couloir gauche paraissent bien loin...
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