Ce qui était prévisible a fini de se produire. Rogerio Cabaclo, l’homme fort de la fédération brésilienne, n’est pas sorti indemne du scandale qui le touche en ce moment. Il vient d'être suspendu pour une durée de 30 jours par la commission d'éthique. Vendredi dernier, le quotidien O Globo a révélé que le dirigeant faisait objet d’accusations sexuelles et morales de la part d’une ancienne employée de la CBF. Depuis, il y avait une forte pression pour qu’il soit relevé de son poste et il a fini par y succomber.
Le président de la CBF dans l’œil du cyclone
Avant même que cette affaire n’éclate, Caboclo était déjà fortement critiqué pour avoir amené la Copa América au Brésil alors que le pays rencontre toujours de sérieux problèmes avec la pandémie. Les joueurs de la sélection auriverde ne sont d’ailleurs pas satisfaits de cette situation et pourraient ne pas participer au tournoi.
Caboclo s’est aussi vu reprocher de tenir des liens étroits avec le président brésilien Jair Bolsonaro. Selon O Globo, il avait même songé à licencier le sélectionneur Tite pour embaucher à la place Renato Portaluppi, un technicien proche Bolsonaro. Il a heureusement « sauté » avant de pouvoir mettre ce plan à exécution.
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