Les Éléphants de Côte d’Ivoire sont bien rentrés dans leur compétition le 13 janvier 2024, au stade olympique Alassane Ouattara d'Ebimpé (Anyama).
Face à une modeste sélection bissau-guinéenne, Franck Yannick Kessié et ses coéquipiers ont assuré le service minimum. Une victoire (2-0) qui permet au pays organisateur d'envisager la suite de la compétition avec un optimisme encourageant.
Des réglages à faire avant d'affronter les Super Eagles
Gasset et ses poulains, pour leur deuxième sortie, joueront avec le Nigeria de Victor Oshimen. Si la rencontre inaugurale a été sans bavure pour les Éléphants de Côte d'Ivoire, il n'en demeure pas moins que les cartes au niveau de certains secteurs devraient être redistribuées.
La défense ivoirienne n'est pas forcément un bastion infranchissable. On l’a vu face à la Guinée-Bissau conduite par un excellent Mama Baldé.
Sur chaque ballon placé dans le dos de la défense, un manque de sérénité a dû être constaté sur le flanc droit occupé par Odylon Kossonou. Le Monegasque, en manque d'agressivité sur son côté, a dû céder sa place au doyen Serges Aurier.
Dans l'axe central, Ousmane Diomandé est beaucoup trop porté sur l'offensive. Le technicien français des Éléphants de Côte d’Ivoire devrait appeler son solide défenseur à plus de discipline tactique dans ses montées.
Si la Guinée-Bissau était limitée dans son animation offensive, le Nigeria ne le sera pas forcément.
Le milieu de terrain ivoirien semble être le secteur qui regorge ce qu'on pourrait appeler la crème en termes de bons joueurs. De Seko à Kessié en passant par Sangaré, chacun est souverain dans son secteur. Mais le vrai problème de ce secteur demeure sans conteste le véritable maître à jouer du milieu. Une sorte de dépositaire du jeu des Éléphants.
Le ballon circule certes bien entre ces trois messieurs, mais il manque un véritable catalyseur. Seko dans la projection semble être l'homme de la situation mais l'ex-lensois peine encore à prendre le jeu à son compte.
Haller blessé, Krasso, Jonathan Bamba et Jérémie Boga ont fait l'essentiel. Ils savent que l'adversaire du jour était de petit calibre. Il leur faudra justifier leur bonne santé face aux Super Eagles du Nigeria. C'est là que nous verrons si nos pachydermes ont de la poigne.
Gasset possède dans son groupe des joueurs qui peuvent faire la différence. Il suffit au technicien français de savoir distribuer ses cartes. C'est maintenant que la compétition commence. Vivement que Gasset nous propose un savant dosage pour passer le cap nigérian.
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