C’est l’un des tauliers de la sélection nationale. A 36 ans, Max Alain Gradel pourrait ne plus apparaître sous le maillot de l’équipe nationale. L’ailier gauche qui joue également avant-centre pense sérieusement à se retirer de la scène.
En tout cas, des sources très proches du doyen d’âge des Éléphants, qui vient d’étrenner, à Abidjan, le trophée de la Can 2023 remporté avec brio face au Nigeria (2-1), le 11 février dernier, parlent d’une retraite internationale imminente.
Une décision qui, en réalité, ne surprend pas beaucoup d’observateurs. En effet, Gradel a tout donné à la sélection nationale. Pendant la Can, malgré sa volonté d’en découdre, on a senti un Gradel assez court physiquement. Ça sentait le crépuscule.
Sélectionné pour la première fois en 2012, cet ailier virevoltant n’a plus lâché les Éléphants. On se souvient qu’en 2015, lors de la Can en Guinée équatoriale, Gradel a dû braver les responsables de Saint-Étienne pour rejoindre l’équipe ivoirienne. Pour lui, rien n’était au-dessus de la patrie.
Naturellement, un tel joueur de devoir ne pouvait qu’être adoubé par les différents encadrements techniques des Éléphants. Le joueur de Gaziantep (Turquie) est le plus ancien et le plus capé du groupe de 2023.
Avec Séri Jean Michaël, Serge Aurier et Franck Kessié, il est l’un des rares footballeurs ivoiriens à avoir soulevé le trophée de la Can à deux reprises (2015 et 2023). C’est que une fois sur le terrain, Max Alain Gradel se métamorphose, en compensant son petit gabarit par sa hargne de vaincre et sa belle technique de jeu qui lui permettent d’affronter n’importe quel adversaire.
Un peu comme Baky Koné, à l’époque de la génération dorée.
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