En dépit d’une entrée en lice réussie de leur pays contre la Guinée Bissau (2 à 0) samedi 13 janvier 2024, l’espoir de certains ivoiriens de remporter CAN 2023 est teinté de doute.
Bernard Yao, étudiant dans une grande école à Daloa, justifie ce sentiment mitigé, à la fois par la valeur des équipes en compétition et par l’émergence du football dans tous les pays.
Pour lui, la défaite surprenante du Ghana (1-2) contre le Cap-Vert et le nul du Nigeria contre la Guinée équatoriale (1-1), deux pays considérés comme des outsiders, illustre ce nivellement qui incite à la prudence dans les pronostics.
« Aujourd’hui, le football a évolué dans tous les pays. Quel que soit la l’adversaire en face, on ne peut pas être raisonnablement sûr à 100 % de gagner », affirme-t-il.
L’étudiant admet néanmoins que le fait de jouer à domicile est un avantage pour son pays.
Fofana Issiaka, rencontré aux alentours du village CAN, à la place Gbêbani de la ville, partage le même sentiment, même s’il ne doute pas de la qualification de la Côte d’Ivoire pour le deuxième tour.
« Avec notre victoire au premier match et surtout le nul enregistré par le Nigeria qui est notre plus sérieux adversaire dans notre poule, je suis convaincu que nous allons passer le premier tour sans problème. Mais il faut reconnaître que la suite va être un peu plus compliquée. Les joueurs doivent élever le niveau si nous voulons garder cette coupe », analyse-t-il.
A côtés de ces personnes qui font preuve d’une assurance mesurée, il y a celles qui n’envisagent aucune autre destination possible pour la 34éme CAN de football.
C’est le cas Maryam Bamba, jeune vendeuse de fruits au quartier Commerce. « La coupe de cette année, c’est pour la Côte d’Ivoire. Nous allons battre tout le monde », lance-t-elle avec assurance.
La deuxième sortie de la Côte d’Ivoire, pays hôte de cette compétition africaine, est prévue pour jeudi contre le Nigeria, un des favoris de la compétition.
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