Un atelier visant à renforcer les compétences des professionnels de la santé dans la prise en charge des enfants atteints de drépanocytose a débuté le lundi 22 avril 2024 à l’hôpital Saint Jean Baptiste de Bôdô, situé dans la commune de N’douci.
Lors de l'ouverture de l'atelier, le Dr Miryam Kadjo Morokro de la Fondation Lya (vivre avec la drépanocytose) a souligné que l'objectif principal était d'améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de cette maladie génétique grave.
La coordinatrice des activités et programmes de formation des professionnels de la santé de la Fondation Lya, le Dr Corinne Liégeois, qui est également présidente de l'association "Drepavie-France", a indiqué qu'à la fin de l'atelier, une unité de prise en charge opérationnelle et fonctionnelle de la drépanocytose serait mise en place à l'hôpital Saint Jean Baptiste.
Le Dr Vincent Assé Kouadio, chef de l'unité de pédiatrie au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Bouaké, a présenté la drépanocytose comme un problème de santé préoccupant, transmis par les parents porteurs de la maladie. Il a souligné que cette maladie affecte les globules rouges et se caractérise par des douleurs et une anémie, avec des complications potentiellement graves ou mortelles sans un diagnostic précoce et un suivi médical adéquat.
Pendant trois jours, des experts venus d'Afrique (Côte d'Ivoire, Mali, République du Congo) et de France vont renforcer les compétences des praticiens, notamment des médecins, infirmiers et sages-femmes des régions sanitaires de l'Agneby-Tiassa et de la Mé.
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la drépanocytose touche chaque année 300 000 enfants, dont 200 000 en Afrique. En Côte d'Ivoire, la prévalence de la maladie est estimée entre 12 et 14% de la population.
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