Un diplôme de mérite de joueur « immortel » en Côte d’Ivoire dans le domaine du football a été décerné, dimanche 5 décembre 2021, à Abidjan, à feu Laurent N’Dri Pokou, par Foot d’Or, au cours d’une cérémonie à son domicile de Vridi Cité, dans la commune de Port-Bouët.
Rappelé à Dieu en 2016, c’est son fils Wilfried Pokou qui a réceptionné le parchemin des mains du concepteur de Foot d’Or, Claude Franck About. Il a rappelé aux membres de la famille du défunt que ce diplôme fait office d’invitation d’un représentant de cette ancienne gloire à la cérémonie de consécration des figurants parmi l’équipe type dans les prochains jours.
Pour Wilfried, cette distinction est une fierté pour lui et les siens au regard de la grandeur qu’incarnait son père dans le gotha du football tant au plan national qu’à l’international.
« C’est un honneur, une fierté de recevoir ce certificat. Vraiment, le père était quelqu’un de grand à un point où il m’est impossible de qualifier cette grandeur-là. Dommage que je ne l’ai pas vu jouer mais avec l’appui de internet et autres supports, on arrive quand même à avoir des actions de petits bouts de matchs », a-t-il déclaré.
Un comité scientifique composé de journalistes sportifs a travaillé sur des archives de Côte d’Ivoire pendant deux ans Ils ont ressorti une équipe type de 11 joueurs immortels du football ivoirien. Depuis le mois de novembre, les élus sont sont en train d’être visités pour recevoir leurs parchemins qui font office d’invitation à la cérémonie officielle de consécration. Une soirée au cours de laquelle les immortels recevront des lots dont un trophée.
Décédé à l’âge 69 ans, Laurent Pokou fut l’un des redoutables attaquants du continent africain dans les années 70. Sa carrière footballistique, il l’a débutée à Bouaké avant d’atterrir à l’Asec Mimosas et plus tard, embrasser une aventure professionnelle en France notamment à Rennes, à Lorient et Nancy-Loraine.
Ce fut aussi l’homme aux multiples sobriquets dont les plus illustres sont « L’homme d’Asmara » pour avoir inscrit 5 buts en moins de 30 minutes contre le Soudan, lors de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de 1970, en Ethiopie, le « Duc de Bretagne » pour ses exploits en Europe et « L’Empereur Baoulé » pour ses performances au plan national.
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