Le petit émirat prépare activement sa Coupe du monde hors norme prévue à l’automne 2022 dans dix stades.
Cap sur le Qatar qui organisera la prochaine Coupe du monde en 2022. En plein désert, dans un pays fort peu sportif, mais dont le «?soft power?» et la puissance financière ont permis de réaliser cet exploit. Les environs de Doha, la capitale, sont un immense chantier. Les grues construisent les huit stades qui accueilleront la compétition (100 milliards de dollars d’investissement). Certains seront démontés à l’issue du tournoi pour être cédés à des pays en voie de développement. Comme d’habitude dans ce minuscule pays, grand comme deux départements français, les doutes fusent : «?Du retard a été pris. Toutes les installations sportives seront-elles construites à temps???» À quatre ans de la compétition, deux stades sont sur le point d’être terminés et les six autres devraient l’être dans les deux ans qui viennent. Pour échapper à la canicule – plus de 50?°C l’été – et à l’humidité peu propice aux efforts, le tournoi se déroulera à la fin de l’automne, à partir du 21 novembre, lorsque les températures redescendent aux alentours de 20?°C.
Ce n’est pas un hasard si la finale aura lieu le 18 décembre 2022, coïncidant avec le jour de la fête nationale. Cette Coupe du monde, c’est la grande affaire de l’émir, Cheikh Tamim, jeune dirigeant de 38 ans, auquel son père Hamad, celui qui bâtit le Qatar moderne, confia les affaires sportives, avant même qu’il n’accède au trône en 2013. Mais d’ici à 2022, le chemin est parsemé d’embûches.
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