Le 1er juin 2021,
Didier Drogba, Yancine Idriss Diallo et Sory Diabaté se donnent rendez-vous à
l'hôtel Radisson blue pour mettre Balle à terre. La cheffe d’orchestre de ce
grand coup, n’est autre qu’Anne-Marie N'guessan, présidente de l'Union
nationale de la presse sportive de Côte d'Ivoire (UNPSCI), qui est aidé dans sa
tâche par Frédéric Konan, directeur de Communication du comité de normalisation
de la fédération ivoirienne de football (CN-Fif).
« Nous voulons jouer notre partition dans une crise qui n'a que
trop duré. On a vu à Abobo que les trois anciens candidats à la présidence de
la Fif étaient dans un même lieu. Mais l'initiative est venue de l'extérieur.
Nous avons donc décidé de mettre les trois autour d'une table. Nous voulons
dire à Drogba, à Idriss et à Sory qu'ils peuvent se retrouver », a déclaré la
journaliste de sports à la Radiodiffusuion télévision ivoirienne (RTI) face à
ses confrères, hier jeudi 27 mai 2021, à la salle de conférence de la Maison de
la presse d’Abidjan (MPA).
Anne-Marie N’guessan
a rassuré à cette tribune que l’initiative Balle à terre « n'est pas dirigé contre quelqu'un. Nous avons rencontré Jacques
Anouma et c'est avec son onction que
nous avons appelé les trois qui nous ont donné rendez-vous. Les rendez-vous ont
eu lieu les 17 et 18 mai. Ils ont tous salué l'initiative et ils nous ont
félicité. Ils ont même décidé de nous appuyer ».
Poursuivant, la
présidente de l’UNPSCI a déploré que ce soit ses confrères journalistes même
qui mettent le feu aux poudres.
« Quand nous avons écouté chacun des trois, nous avons constaté qu’ils
n’ont vraiment pas de problèmes entre eux. Ce sont ceux qui sont derrière eux qui
font plus de palabre qu'eux-mêmes. Et les journalistes ont joué un rôle qui
n'est pas intéressant. Nous avons vu des journalistes s'affronter par médias
interposés et ce n'est pas joli », s’est-elle désolée.
Avant de conseiller :
« Le journaliste sportif n'est pas
là pour allumer le feu. Tu peux supporter qui tu veux, mais il y a des
fondamentaux de notre métier qu’il faut respecter. Tu peux avoir ton candidat,
mais tu dois faire un article, tu dois rester journaliste. »
Présent à cette
rencontre d’échange, le président de l’Union nationale des journalistes de Côte
d’Ivoire (UNJCI), Jean-Claude Coulibaly a tenu à faire savoir que son
organisation fait partie de la société civile et qu’à ce titre, elle est
qualifiée à se prononcer sur tout ce qui touche la société ivoirienne.
« Certains oublient que L'UNJCI fait partie de la société civile. Nous
sommes membres de la société civile. Et donc tout ce qui touche la société nous touche. C'est vrai que nous défendons en
priorité les journalistes, mais nous défendons in fine les droits humains. Et
au niveau de notre société, il y a la Fif qui est malade. Nous devons donc être
au chevet de cette malade. Nous voulons donc dire aux grands acteurs que le
plus important c'est le pays, c'est la nation. Nous ne sommes pas des
redresseurs de torts mais des facilitateurs », a-t-il précisé.
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